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Le Premier ministre français a laissé entendre samedi 16 janvier, à la télévision française, que le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo, n'avait pas été élu démocratiquement. Dimanche, le Gabon a rappelé son ambassadeur en France pour "consultation". A la question "Comment expliquez-vous qu'Ali Bongo se retrouve en tête d'une marche pour la liberté d'expression?". Manuel Valls, évoquant notamment la présence controversée lors de la marche du 11 janvier 2015 du chef de l'Etat gabonais Ali Bongo, présenté par son opposition comme un dictateur, a répondu : "Dans cette manifestation, vous retenez Ali Bongo, moi je retiens le président de l'Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien. Et surtout, un autre Africain, élu lui, Ibrahim Boubacar Keïta, au Mali".