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Les juges qui instruisent le dossier du putsch manqué de septembre au Burkina Faso n'ont subi "aucune pression" en vue de lever le mandat d'arrêt international lancé début janvier contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, a assuré le procureur militaire burkinabè. De nombreuses rumeurs relayées dans les réseaux sociaux font état de pressions du pouvoir politique sur le juge d'instruction afin de lever le mandat d'arrêt. En marge du sommet de l'Union africaine fin janvier, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré avait indiqué que "ce dossier", qui empoisonne les relations entre Abidjan et Ouagadougou, serait traité par "voie diplomatique".