Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Le gouvernement libyen a demandé jeudi 22 mai à toutes les milices de quitter Tripoli en réaction à un appel à l'aide du Parlement lancé à d'ex-rebelles, face à un général dissident qui rallie de plus en plus de soutiens. Plusieurs milices de Misrata (ouest) sont entrées dans la banlieue-sud de Tripoli jeudi, selon des témoins et des ex-rebelles, répondant à l'appel du président du Congrès général national (Parlement) qui leur avait demandé de venir "protéger la capitale et les institutions de l'Etat" après une attaque dimanche contre le Congrès. En réaction, le cabinet du Premier ministre sortant Abdallah Al-Theni a appelé "tous les chefs de brigades armées dans le grand Tripoli à rester loin de la scène politique pour ne pas mettre en danger la ville et ses habitants", les autorités libyennes étant jusque-là incapables de contenir les puissantes milices armées formées de rebelles qui ont participé à la révolte en 2011 contre le régime Kadhafi, n'ayant pas pu mettre en place une police ou une armée disciplinées.