Pambazuka News 382: Our responsibilities to Zimbabweans

Si l’influence de Ouattara dans le « compromis » honteux posé par Macky Sall à Ouaga n’est pas à exclure, une autre explication s’impose : le fiasco porte incontestablement la marque d’une certaine médiocrité dans l’appréciation de la situation, tant dans l’analyse du contexte sous-régional que du rapport des forces à l’intérieur du Burkina.

Des composantes non politiques des forces vives burkinabé se sont volontairement exclues, en se proposant de devenir les «sentinelles» des aspirations du peuple. Ce faisant, la «Révolution» risque d’être «démocratiquement» déviée de ses objectifs en reproduisant, après les élections, le régime honni de Compaoré sous de nouvelles formes.

Il n’est donc pas surprenant que les chefs d’États de la Cedeao, s’improvisant en médiateurs, aient proposé des scenarii de sortie de crise plus mous que ceux de l’Union africaine. En syndicat de chefs d’État, ils redoutent la répétition des insurrections dans leur propre pays affligé des mêmes problèmes divers.

Si le modèle néolibéral avait tenu ses promesses de développement et de partenariat mondial, le chômage, la pauvreté et la violence n’auraient pas pris l’ampleur qui les caractérise en ce moment. Sur cette question et sur d’autres, Aminata Dramane Traoré s’exprime.

Lever des couleurs, hymne du pays entonné à plein poumon par les enfants, la rentrée scolaire à Bambari, en Centrafrique, a des allures de fête nationale. Parmi les écoliers, des ex-enfants soldats dont la réinsertion fait l'objet de toutes les attentions. Pour ces ex-enfants affiliés aux groupes armés, c'est le début d'une nouvelle vie. Mais les récents affrontements à Bambari risquent bien de contrarier les taux de scolarisation. Beaucoup de parents hésitent à laisser leurs enfants à l'école à cause de l'insécurité.

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Les élections régionales maliennes n'auront pas lieu le 25 octobre prochain. Parmi les arguments avancés par les acteurs politiques et les groupes armés qui avaient plaidé pour ce report figure l'insécurité dans le nord du pays, mais aussi la question des réfugiés maliens qui ont fui le pays depuis 2013. Selon les derniers chiffres du Hcr, ils sont encore plus de 136 000, principalement en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso. Si plus de 30 000 sont déjà rentrés selon le gouvernement, beaucoup refusent de quitter les camps pour l'instant.

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Dans la Tunisie issue du «Printemps» de 2011, les homosexuels courent toujours le risque d’être envoyés derrière les barreaux. Un jeune Tunisien a été condamné, à un an de prison par le tribunal de première instance de Sousse, en application de l’article 230 du Code pénal, qui réprime l’homosexualité. Soixante et 70 homosexuels seraient condamnés chaque année à des peines d’emprisonnement oscillant entre six mois et trois ans (le maximum prévu par la loi). Dans les prisons de Sousse ou de Tunis, on leur rase le crâne et on les concentre dans une cellule spéciale appelée péjorativement «la cage aux lions». L’intolérance à leur endroit continue de travailler la société. Depuis 2011, une quinzaine de meurtres à caractère homophobe ont été enregistrés, selon un décompte réalisé par les militants des droits homosexuels.

Quelque 9 000 personnes demeuraient sans abri à Freetown, la capitale sierra-léonaise, depuis les inondations causées par des pluies torrentielles la semaine dernière, qui ont fait dix morts selon un nouveau bilan officiel. Le précédent bilan officiel, au lendemain des inondations, était de neuf morts à Freetown, où les pluies torrentielles qui se sont abattues pendant cinq heures ont détruit des maisons, emporté des véhicules et autres biens dans une vingtaine de quartiers. Les eaux ont également dévasté l'Hôpital Connaught, le plus grand de la ville. Depuis lors, les sans-abri sont hébergés sous des tentes dans deux stades, dont le plus grand de la capitale, ont expliqué les services gouvernementaux coordonnant les opérations d'assistance aux sinistrés.

Le président du Sénat du Nigeria, Bukola Saraki, est sous le coup de treize chefs d’accusation, allant de la possession illégale d’actifs à la fausse déclaration de patrimoine. Convoquée devant le juge, la troisième personnalité du pays a refusé de comparaître et c’est un mandat d’amener qui vient d’être délivré à la police pour aller la chercher. Les accusations sont portées par l’Agence anticorruption qui épingle ainsi le président du Sénat sur certains de ses actifs – acquis entre 2003 et 2011 – qu’il aurait omis de déclarer. L’ancien gouverneur de l’État de Kwara aurait également acquis des actifs au-delà de ce que lui permet la loi et aurait des comptes à l’étranger. «On se réveille 13 ans après pour me demander des comptes. Il ne fait pas de doute que l’intention est malveillante», a réagi l’intéressé

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Dans la région du Lac Tchad, 1,4 million d'enfants ont été chassés de chez eux. L'Unicef rapporte, vendredi 18 septembre, qu'un demi-million d'enfants supplémentaires ont fui les attaques des islamistes de Boko Haram au Nigeria, au Niger, au Cameroun et au Tchad au cours des cinq derniers mois. L'Unicef a annoncé avoir accru ses opérations dans la région du lac Tchad. Mais l'agence manque de fonds : pour le moment elle n'a reçu qu'un tiers des 50 millions de dollars nécessaires pour financer ses opérations régionales en 2015.

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La Banque de Namibie estime que le pays n’a pas l’intention de détacher sa monnaie nationale, le dollar namibien, du rand sud-africain, même si le rand continue à chuter sur les marchés monétaires internationaux. La monnaie sud-africaine, jadis forte, continue de se déprécier face aux principales devises. Elle s’échange actuellement au taux de 14,0175 rands contre un dollar américain, alors qu’il était de 7 rands contre un Dollar il y a environ quatre ans. Malgré cela, le Directeur des communications stratégiques et du développement du secteur financier a confié aux journalistes que l’attachement du dollar namibien au rand sud-africain permettait de compenser largement les coûts.

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Plus de vingt ans après la fin de la guerre civile au Mozambique et le début des travaux de déminage, c’est une blessure de guerre qui se referme. Depuis les années 1990, le Mozambique figurait sur la liste des pays les plus minés au monde avec l’Angola, l’Afghanistan, le Cambodge et le Sud-Soudan. C’est le premier à en sortir, en à peine plus de vingt ans. Une «victoire» et «un exemple» célébré jeudi 17 septembre par le gouvernement mozambicain et les partenaires internationaux qui ont financé le déminage du pays.

Au fil de plusieurs rencontres, le pouvoir mauritanien s'est montré prêt à écouter l'opposition. Mais d'une oreille distraite et sans apporter de réponse claire à ses revendications. Depuis deux ans, le pouvoir et l’opposition jouent au chat et à la souris. Le premier a besoin de mettre la seconde dans son jeu pour prouver le caractère démocratique d’un régime né d’un coup d’État. Pour autant, il n’entend pas lui mettre le pied à l’étrier. L’opposition, elle, a besoin de revenir dans le processus électoral qu’elle a boycotté, ce qui l’a marginalisée. Toutefois, elle n’entend pas cautionner le président et attend de celui-ci des preuves de sa bonne volonté pour aller vers ce qu’elle appelle «un État de droit».

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L'opposition est aphone ? Les mouvements négro-mauritaniens en profitent pour faire entendre leur voix et porter sur la place publique les questions du «racisme d'État» et de l'esclavage. Pour Kaaw Touré, porte-parole des Forces progressistes du changement (Fpc), difficile de s’en plaindre. Issues des mythiques Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam), un mouvement créé en 1983 et longtemps demeuré clandestin, les Fpc entendent bien profiter de l’espace laissé vacant par une opposition mauritanienne abonnée aux boycotts électoraux pour faire progresser sa lutte contre «le racisme d’État et l’esclavage» dans une Mauritanie qu’elles estiment accaparée par l’une de ses communautés (les Maures blancs, ou Beïdanes) au détriment des populations noires (Halpulaar, Haratines, Soninkés et Wolofs), qui constituent pourtant la majorité de sa population.

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Le Mali va boucler demain 22 septembre ses 55 ans en tant qu’Etat ayant recouvré son indépendance et entamer sa 56e année d’existence comme tel. Hélas ! Il n’y aura pas de grand défilé, comme c’était la tradition sous la première République, mobilisant les forces vives de la nation – civiles et militaires – pour montrer au monde la fierté de tout un peuple à se diriger lui-même, ” à prendre son destin en mains “ ainsi qu’on le proclamait à l’époque, uni et déterminé dans un projet commun. Pire, les cœurs ne seront pas à l’enthousiasme mais plutôt à la peine. Et pour cause ! L’accord de paix parachevé le 20 juin dernier est dans l’impasse.

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Des partis politiques de l’opposition à ceux de la majorité présidentielle, des groupes armés pro-Bamako de la plateforme aux ex-rebelles de la Cma, tous demandaient le report de ces élections. Un consensus plutôt exceptionnel et qui a donc été entendu par les autorités maliennes. Les élections régionales et communales n’auront pas lieu le 25 octobre prochain, comme prévu. On ne connaît pas encore la nouvelle date, mais le gouvernement précise qu’«un cadre de concertation sera prochainement convoqué» pour «définir les modalités du report.» Ces élections ont déjà été repoussées à deux reprises depuis mars 2014, raison pour laquelle les autorités souhaitaient initialement maintenir l’échéance du 25 octobre. Mais les partisans d’une nouvelle date ne manquaient pas d’arguments : le contexte sécuritaire dégradé avec des attaques terroristes nombreuses depuis le mois d’août, le manque de personnel administratif dans le Nord ou encore le retour inachevé des réfugiés vivants toujours dans les pays voisins.

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Un instituteur malawite s'apprêtait à vendre une lycéenne albinos - qu'il dit être sa petite amie - à un homme d'affaires tanzanien pour six millions de kwachas (9 700 euros), a expliqué le porte-parole de la police nationale, ajoutant que la jeune fille allait être tuée pour la vente de ses membres. Les assassinats d'albinos sont fréquents dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne où leurs membres et leurs os sont utilisés pour des rituels censés apporter richesse et pouvoir. Devant l'aggravation de ce fléau, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a nommé en mars un expert chargé d'enquêter au Malawi, en Tanzanie et au Burundi. Un squelette complet d'albinos se monnaie jusqu'à 75 000 dollars (66 000 euros), selon la Croix-Rouge. Depuis décembre, neuf albinos ont été tués au Malawi, selon l'Onu.

Dans le sud de Madagascar, l'opération militaire contre les dahalo, les voleurs de zébus, n'en finit pas de faire couler de l'encre. Des militaires sont emprisonnés en attente d'un jugement pour avoir commis des exactions allant jusqu'à tuer des civils. Si les dahalos tués sont bien souvent des « petits bonnets », la population soupçonne certaines personnalités politiques d'être les véritables bénéficiaires des trafics illégaux de zébus. Un député vient d'être accusé de détenir plus de 300 bœufs volés.

De retour d’un périple de trois semaines environ à l’étranger, Marc Ravalomanana, reprend du service. Le président du parti Tim a réuni à son domicile à Faravohitra, le 22 septembre 2015, 214 maires élus sous la couleur du parti et ne cache plus ses projets aussi bien politiques qu’économiques. Politiquement, il a déclaré qu’il va prendre en main le développement de la capitale en collaboration avec son épouse.

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Les mosquées commencent à gagner les campagnes malgaches et le ministère de l’Intérieur aurait même permis l’installation de plus de 2 000 mosquées sur tout le territoire. Madagascar n’est, donc, pas le seul pays en Afrique à assister à ce phénomène plutôt curieux. Sur la Grande Ile, l’islam s’est toujours limité à quelques zones comme le Nord et l’Ouest, avec quelques mosquées dans la capitale. Qui finance la construction de ces nouvelles mosquées ? Comment expliquer l’émergence de l’islam en terre africaine, en général, et à Madagascar, en particulier ? Les réponses à ces questions sont souvent portées par des rumeurs…

La mission de l'Onu pour la Libye a accusé les forces du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale de saper les négociations de paix en cours après le lancement d'une offensive militaire à Benghazi (est).? ?La Libye est déchirée depuis un an par un conflit qui oppose deux autorités rivales: un gouvernement reconnu par la communauté internationale basé à l'est du pays et son rival, soutenu par une coalition de milices, dont certaines islamistes, établi à Tripoli la capitale.

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Le Kenya mettra en place une centrale solaire de 320 Mw. Plus grande centrale solaire d’Afrique de l’est, elle sera constituée de 200 000 panneaux qui seront répartis sur 800 hectares. D’un coût total de plus de 471 millions de dollars, cette infrastructure sera implantée à Kiambere et dans la Tana Delta d’ici trois ans. La réalisation de ce projet sera menée par la Tana and Athi Rivers Development Authority (Tarda ) en collaboration avec l’Ultra Clean Energy SsrtzA) Ltd et la Hitachi India (PVT) Ltd. La construction de la centrale entre dans le cadre de la stratégie quadriennale 2014-2018 de la TARDA qui permettra au pays d’investir dans les énergies renouvelables afin de réduire sa dépendance aux sources d’énergies nocives pour l’environnement.

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Le gouvernement kenyan a décidé de fermer les écoles publiques ainsi que les institutions privées en réaction à la grève des enseignants qu’ils observent depuis plus de trois semaines pour revendiquer une hausse des salaires. Dans un discours télévisé à la nation, le président Kenyan, Uhuru Kenyatta, a déclaré que le gouvernement ne peut pas se permettre l’augmentation de salaire demandée par les enseignants grévistes. Un tribunal kenyan a pourtant ordonné une augmentation de salaire d’au moins 50 % malgré les craintes du gouvernement de voir une telle hausse salariale affecter les finances publiques. Les enseignants ont rappelé qu’un accord salarial conclu en 1997 n’avait été que partiellement respecté. Mais le président Kenyatta a affirmé le contraire, assurant que la question avait été entièrement réglée et que les enseignants kenyans sont les troisièmes mieux payés du continent.

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En l’absence des statistiques officielles sur l’emploi et le chômage, les autorités équato-guinéennes estiment que le nombre de citoyens sans emploi augmente de jour en jour. Récemment, les autorités ont tenu une réunion avec les chefs d’entreprises chinoises auxquels elles ont demandé de «respecter le code du travail du pays en employant les nationaux». Ce code prévoit que les entreprises étrangères ne doivent pas dépasser, pour leur personnel, «10% d’expatriés» dans le bâtiment et «30% d’expatriés» dans les secteurs pétrolier et agricole, secteurs convoités prioritairement par les investisseurs chinois. Le ministre du Travail a ainsi invité les sociétés concernées à déposer à son département, sans tarder, des offres d’emplois en faveur des nationaux.

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Pour la deuxième année consécutive, les Guinéens ne sont pas autorisés à accomplir le pèlerinage à la Mecque à cause de l'épidémie d'Ebola qui sévit encore dans le pays. Pour les autorités et les populations de ce pays qui compte 85 % de musulmans, le constat est amer. Par ailleurs, les populations dénoncent le silence des autorités qui ont longtemps fait croire à la participation des pèlerins guinéens au hajj 2015.

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Dans le souci d’atténuer les dépenses liées à la campagne électorale qui bat son plein en Guinée, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), chargée d’organiser les élections politique dans le pays, a accordé une assistance financière de 300 millions de francs guinéens aux candidats des huit partis politiques engagés dans la course vers l’élection présidentielle du 11 octobre.??Selon un responsable de la Ceni, cette allocation vise à permettre aux formations politiques de faire face aux différentes dépenses relatives à la campagne.

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L’ex-chef de la junte n’a pas pu regagner le territoire guinéen qu’il a quitté depuis plus 6 ans. Dadis Camara, porté à la tête des Forces patriotiques pour la démocratie et le développement, avait toutefois annoncé sa candidature à la présidentielle du 11 octobre. Toutefois, l’enfant de Koulé ne sera pas au rendez-vous après avoir tenté de rentrer à Conakry à deux reprises. Depuis Ouagadougou où il vit, Dadis Camara s’est adressé à ses partisans : ‘’Je vous conseille de vous remettre à Dieu et au cours de l’histoire. Je me retire de tout le processus du scrutin présidentiel du 11 octobre 2015 contre ma volonté. Cela en raison de l’handicap incompréhensif à ma rentrée au pays’’. Je supporterai la personne à laquelle vous aurez accordé la majorité de vos suffrages qui sera le président de tous les Guinéens’’, a-t-il lancé.

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Après cinq années de confrontation violente permanente entre le pouvoir et l’opposition, les Guinéens vont élire leur président le 11 octobre 2015. Mais l’engrenage des tensions ethniques menace la stabilité de ce pays qui a toujours échappé aux tourments de ses voisins. Human Rights Watch souligne le «niveau actuel des tensions ethniques et politiques et les risques de violences continues liées aux élections». «Si la population ne reconnaît pas le résultat des élections, le pays pourrait facilement tomber dans un chaos qui serait catastrophique pour ses habitants et dangereux pour la région», alerte l’ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Nancy Soderberg. Une étude de l’université de Sydney, «Atrocity Forecasting Project», cite la Guinée parmi 15 pays à risque de génocide ou de massacres.

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Une vidéo filmée en caméra cachée et montrant des juges ghanéens en train de recevoir des pots-de-vin a suscité l'indignation et la colère des centaines de spectateurs qui ont assisté à sa projection à Accra. Vingt-deux magistrats avaient été suspendus au Ghana plus tôt ce mois de septembre, après avoir été accusés de corruption par un journaliste. Le scandale avait éclaté après la publication d'informations compromettantes dans un journal ghanéen, accusant des magistrats d'avoir accepté de l'argent dans une série de dossiers, allant de nominations à des jugements de complaisance. Certains des juges impliqués ont tenté, sans succès, d'empêcher cette diffusion mais l'enregistrement de plusieurs heures a finalement été montré dans la capitale, devant des centaines de personnes. L'auteur de l'article qui a révélé le scandale, le journaliste d'investigation Anas Aremeyaw Anasa, avait adressé une requête au président John Dramani Mahama et à sa ministre de la Justice, demandant le licenciement des juges accusés de corruption. La commission disciplinaire qui a suspendu les 22 magistrats a ajouté avoir commencé à examiner le cas de 12 autres juges soupçonnés eux aussi de corruption.

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Il a fui son pays, la Gambie, pour avoir dénoncé les violations des Droits de l'homme qui y ont cours sous la férule du dictateur Yahya Jammeh. Menacé de mort, le rappeur Killa Ace a choisi de se refugier au Sénégal voisin. S'il ne vit plus à Banjul, Killa Ace, de son vrai nom Ali Cham (prononcez Thiam), n'oublie pas son combat : dénoncer la terreur dans laquelle vivent les Gambiens et défendre les Droits de l'homme bafoués dans son pays.

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L’Organisation internationale pour les migrations a lancé un appel aux dons pour rapatrier du Malawi en Ethiopie 387 migrants illégaux, incarcérés dans une prison surpeuplée de Lilongwe, des mois après avoir purgé leur peine. Le Malawi est un pays de transit pour de nombreux Ethiopiens, Somaliens et autres Africains en route pour l'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent. La plupart des migrants éthiopiens incarcérés au Malawi, entrés dans ce pays depuis la Tanzanie voisine, ont été arrêtés et reconnus coupable d'entrée illégale au Malawi.

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Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a gracié mercredi 23 septembre les deux journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera, dont un Canadien, emprisonnés après avoir été accusés d’avoir soutenu les Frères musulmans, une affaire qui avait soulevé un tollé à l’étranger. Cette décision intervient quelques heures avant le départ du président Sissi, très critiqué par les Ong de défense des Droits de l’homme, pour New York où il doit assister à l’Assemblée générale de l’Onu. Ils étaient accusés d’avoir soutenu à travers leur couverture médiatique les Frères musulmans, l’organisation de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué en 2013 par M. Sissi, alors chef de l’armée.

Tandis que la prochaine élection présidentielle à Djibouti doit avoir lieu en 2016, les partis d'opposition peinent à faire entendre leur voix. Force est de constater qu'ils continuent d'être étouffés par le pouvoir sans partage de l'actuel chef de l'Etat, Ismaël Omar Guelleh. A Djibouti, il se pourrait bien que le scrutin présidentiel de 2016 tourne à la mascarade. Tous les éléments sont réunis : un chef de l'Etat, Ismaël Omar Guelleh, qui rechigne à céder son trône présidentiel – et ce malgré plusieurs annonces en ce sens – au prix de retouches constitutionnelles à répétition, une opposition qui, en dépit d'un accord-cadre signé en décembre 2014 avec la majorité présidentielle, ne parvient toujours pas à exister démocratiquement. Une crise politique est désormais bien établie, la situation interne de cet Etat de la Corne de l'Afrique risquant à présent de le faire exploser, selon le président de la Ligue djiboutienne des Droits de l'homme.

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Des candidats à l'élection présidentielle d'octobre membres de la Coalition nationale pour le changement (Cnc, opposition) appellent leurs partisans à une "marche pacifique" de protestation devant la télévision nationale et la commission en charge de l'organisation du scrutin à Abidjan. Les candidats de la Cnc accusent le président Alassane Ouattara, candidat pour un second mandat, de s'être "approprié la télévision nationale pour faire sa propagande". Ils demandent également "la recomposition de la Cei, la révision de ses attributions et de son mode de fonctionnement".

Une crise politique se profile-t-elle en République du Congo ? Dans un message radiotélévisé, le président Denis Sassou Nguesso, 72 ans, a annoncé vouloir soumettre à référendum une nouvelle Constitution susceptible de lui permettre de briguer un nouveau mandat. «J’ai décidé de donner la parole directement au peuple afin qu’il se prononce sur le projet de loi énonçant les principes fondamentaux de la République […]», a déclaré le chef de l’Etat, sans donner de calendrier. Denis Sassou Nguesso a dirigé le Congo à l’époque du parti unique, de 1979 jusqu’aux élections pluralistes de 1992. Revenu au pouvoir en 1997 à l’issue d’une violente guerre civile, il a été élu président en 2002 et réélu en 2009. Frappé par la limite d’âge et l’interdiction d’exercer plus de deux mandats — inscrite dans la Constitution de 2002 —, il ne peut théoriquement pas se présenter à la prochaine présidentielle, prévue à la mi-2016.

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En Centrafrique, la course aux élections qui prévoit des scrutins présidentiel et législatif avant la fin de l’année est aussi irréaliste que dangereuse. Alors que le plan initial de la transition a complètement déraillé, l’obstination des internationaux, et plus particulièrement de la France, à faire voter les Centrafricains à l’ombre des groupes armés, avec une administration territoriale squelettique et des haines inter-communautaires tenaces ressemble plus à une fuite en avant qu’à un processus de transition accompli. Depuis septembre, plusieurs voix s’élèvent pour dire tout haut ce que tout le monde à Bangui pense tout bas depuis des mois : le calendrier électoral est «surréaliste».

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Considéré comme le pays de l’Afrique de l’ouest, «sans corruption», le Cap vert est aujourd’hui indexé par une étude d’Afro sondage.?Bien que l’étude ait confirmé que la perception de corruption au Cap-Vert est encore «faible», elle révèle néanmoins que le phénomène est en hausse par rapport à 2013. «La police est considérée comme l’institution la plus corrompue du pays, avec 19%, contre 9% des juges et magistrats, considérés les moins corrompus». Parmi les institutions concernées, figurent les élus locaux (maires et conseillers municipaux) et le cabinet du Premier ministre, qui ont obtenu de mauvaises notes lors de l’évaluation sur la corruption, car selon les enquêteurs, la majorité d’entre eux est impliquée dans la corruption.?Les statistiques de l’Afro sondage indiquent que près d’un tiers des Capverdiens se disent «impuissants» devant la corruption et affirment que le commun des mortels ne peut faire la différence dans cette lutte.

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Selon Amnesty International, le gouvernement camerounais et la secte islamiste nigériane ont commis de graves violations des droits de l’homme. Le rapport rédigé par le chercheur pour l’Afrique du Centre et de l’Ouest fait état de ce que la secte islamiste Boko Haram a massacré près de 400 civils dans le nord du Cameroun. Il précise aussi que les autorités camerounaises détiennent plus de 1 000 personnes, dont plusieurs dizaines décédées dans des conditions inhumaines alors que plus de 130 hommes dont des adolescents ont disparu du fait des forces de sécurité. Intitulé «Cameroun. Les droits humains en ligne de mire : La lutte contre Boko Haram et ses conséquences», le rapport relate les crimes de guerre commis par Boko Haram qui abat, brûle ou égorge des centaines de personnes depuis 2013.

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Au Burundi, le procureur général de la République a annoncé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre les responsables de la campagne «Halte au troisième mandat», de partis politiques et des médias. Tous sont accusés d'avoir organisé un mouvement insurrectionnel dans le pays et d'être complices de la tentative de coup d'Etat contre Pierre Nkurunziza, le 13 mai dernier. Le procureur général de la République n'a pas cité de noms, mais il a fait référence à un rapport d'une commission d'enquête. Le rapport citait les noms des principaux opposants et figures de la société civile, parmi lesquels figure celui de Jean Minani, président du Frodebu Nyakuri, qui fut deux fois président de l'Assemblée nationale.

A l’approche de la célébration de la Journée internationale des diabétiques, le 14 novembre, les moyens de la lutte contre le diabète restent insuffisants au Burundi. Un dépistage de masse mené très récemment dans la ville de Ngozi au nord du pays a montré quant à lui un taux de prévalence de 12,5%. Face à cela, il est nécessaire d’inviter la population à se faire dépister massivement pour savoir si on est en bonne santé ou si on a un problème de diabète.

En convalescence après son hospitalisation en juillet dernier dans le royaume chérifien, Blaise Compaoré a établi ses quartiers dans un hôtel de la capitale marocaine, et il se fait très discret. Une suite, un service d'ordre et un majordome dédié, accompagné d'une équipe très restreinte : c'est ainsi que Blaise Compaoré et quelques proches, dont vraisemblablement son épouse, résident dans cet hôtel de luxe de Rabat. Sur la position marocaine dans le dossier burkinabè, une source diplomatique occidentale rappelle que le royaume chérifien avait été l'un des premiers pays africains à condamner le coup d'Etat au Burkina Faso. Une manière de signaler que la présence au Maroc de Blaise Compaoré ne correspond en rien à un soutien implicite de Rabat aux événements en cours à Ouagadougou.

Chérif Moumina Sy, un des personnages clé de la transition au Burkina Faso après la chute de Blaise Campaoré, ne s’est pas laissé impressionner par le coup d’Etat du 17 septembre. A peine le président de la transition Michel Kafando et le premier ministre Isaac Zida ont-ils été séquestrés par des troupes d’élites à Ouagadougou que Chérif Sy, ancien journaliste, s’est déclaré chef d’Etat par intérim en appelant à la résistance face aux putschistes. Portrait…

Le président burkinabé renversé par un coup d'Etat il y a une semaine a annoncé avoir repris les rênes du pouvoir le 23 septembre, un grand pas en avant vers une sortie de crise à Ouagadougou, où un accord conclu entre soldats loyalistes et putschistes a fait baisser la tension. Le putsch avait porté un brusque coup d'arrêt à l'organisation d'élections générales prévues en octobre, censées clore la période de transition ouverte par la chute de l'ex-président, chassé par un soulèvement populaire en octobre 2014. Si le retour de M. Kafando est désormais acté, les chefs d'Etat de la Cedeao doivent encore résoudre des questions cruciales pour la sortie de crise. Quid de l'amnistie demandée par les putschistes, alors qu'au moins 10 manifestants ont été tués et des dizaines d'autres blessés en une semaine? Que deviendra le Rsp, armée dans l'armée, dont la société civile et le Premier ministre issu de ses rangs, le lieutenant-colonel Zida demandaient la dissolution ?

L’inquiétude des sympathisants de Patrice Talon est à son paroxysme. L’élection présidentielle de 2016 s’approche sans l’ombre, sur le territoire national, de leur favori de l’heure. A cinq mois de la présidentielle pour laquelle il fait l’objet de toutes les sollicitations, le magnat du coton au Bénin, exilé depuis trois ans en France, n’est toujours pas revenu au bercail. L’attente de ses supporters, depuis le mois d’août, commence par être très longue.

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La récente mise à l'écart par le président Bouteflika du puissant chef des services de renseignements, en place depuis plus de 25 ans, défraye la chronique de par l'aura mythique attribuée à ce corps de l'armée qui a toujours été considéré comme l'épine dorsale du régime. Les avis des observateurs et acteurs de la scène politique restent mitigés sur la lecture qui doit être donnée à cet événement. Certains y voient un nouvel épisode dans un éternel recommencement de la guerre des clans qui, à la veille de l'indépendance, avait déchiré le Front de libération nationale et dans laquelle l'armée, avec à sa tête l'ancien président Houari Boumediene, a joué un rôle décisif.

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Le gouvernement algérien compte recourir au portefeuille des Algériens pour contrecarrer la baisse des recettes de changes qui ont perdu plus de 35 milliards de dollars depuis le début de l'année en cours. On annonce de prime abord l'augmentation de plusieurs taxes, entre autres celle sur l'habitation, la téléphonie, l'électricité et le carburant. Les 40 millions d'habitants redoutent même un éventuel scénario de ponction sur salaire comme ce fut le cas en 1996. Or, l'Etat peut donner l'exemple en commençant par soi-même réduire son train de vie. Avec toutes les institutions budgétivores et le personnel employé, l'Etat peut faire d'énormes économies.

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Une semaine après le limogeage du général Toufik, chef du renseignement en Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika a renvoyé, le lundi 21 septembre 2015, le procureur général de la Cour d’Alger Belkacem Zeghmati. Une décision qui intervient à la suite d’un mouvement restreint dans le corps des présidents de cours de justice, des procureurs généraux ainsi que des présidents de tribunaux administratifs décidé par le président algérien. Il lui est reproché d’être impliqué dans de multiples affaires qui ont terni l’image de la justice algérienne. L’ancien procureur général de la Cour d’Alger a joué un rôle qui a suscité la polémique dans l’affaire du Port d’Alger où des entrepreneurs algériens ont été condamnés à la prison sans avoir bénéficié d’un procès équitable.

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La récente découverte d'une nouvelle espèce humaine en Afrique du Sud suscite une vive polémique parmi d'influentes personnalités sud-africaines qui y voient une théorie du "sous-homme" alimentant le racisme dans un pays toujours profondément meurtri par l'apartheid. "Personne ne va déterrer des os de vieux singes pour soutenir la théorie selon laquelle je descends du babouin, désolé", s'est indigné Zwelinzima Vavi, secrétaire général, jusqu'en mars dernier, de la très puissante confédération syndicale Cosatu, alliée fidèle du Congrès national africain au pouvoir. "J'ai été traité de babouin toute ma vie, tout comme mon père et ses pères. Je ne suis pas le petit-fils d'un grand singe, d'un singe ou d'un babouin. Point final", a-t-il ajouté sur son compte Twitter, suivi par plus de 300 000 personnes.

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La Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts) a été mise en demeure par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). L’organe de régulation reproche au média public d’avoir diffusé « des images d’une extrême violence qui portent atteinte à l’honneur, à l’intégrité et à la dignité » de l’ex-président du Tchad, Hissène Habré, qui est jugé pour crimes de guerre, tortures et crimes contre l’humanité. Le Cnra rappelle à la Rts l’«obligation d’endosser la responsabilité de tout ce qui sera diffusé par elle-même tout comme par les chaînes qui reprennent son signal». Le Cnra invite aussi «les éditeurs de médias à respecter les droits et la dignité de Hissène Habré qui, jusqu’à l’issue du procès, jouit de la présomption d’innocence, ainsi que ceux de toutes les parties au procès, en accordant une attention et un soin tout particulier au choix des images à diffuser à l’antenne», prévient le régulateur qui brandit la menace de sanctions.

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Un tribunal sud-africain a procédé, le 21 septembre, à la vente d’une propriété du gouvernement zimbabwéen située dans la ville du Cap pour indemniser 77 fermiers zimbabwéens blancs expropriés lors de la réforme agraire lancée par le président Robert Mugabe dans les années 2000. Ces fermiers tentent depuis plusieurs années d’obtenir réparation pour la saisie de leurs terres. En 2000, le tribunal de la Communauté de développement de l’Afrique australe leur a donné raison, jugeant ces expulsions sans indemnisations illégales et racistes, et ordonnant à Harare de payer des compensations. Le jugement a été ignoré, avant que l’affaire ne soit portée devant la justice sud-africaine qui a saisi la propriété au Cap. La victoire des 77 fermiers zimbabwéens est plutôt symbolique, puisque la vente de cette propriété appartenant au gouvernement zimbabwéen couvre tout juste leurs frais d’avocat.

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Il est le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2016 au Niger, mais pourra-t-il concourir ? L’ancien président de l’Assemblée nationale du Niger, Hama Amadou, a été investi le 13 septembre par le Mouvement démocratique nigérien, son parti, à l’issue d’un Congrès extraordinaire qui s’est tenu à Zinder, en présence de plusieurs milliers de partisans et de responsables de l’opposition… Mais Hama vit toujours en exil en France, sous le coup d’un mandat d’arrêt dans le cadre d’une affaire de trafic présumé de bébés.

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Le mercredi 23 septembre, la Cour suprême du Rwanda a examiné la requête du Parti démocratique vert. Cette petite formation d'opposition rwandaise tente d'empêcher en justice une réforme de la Constitution pouvant permettre à Paul Kagame de briguer un troisième mandat en 2017, alors que le texte fondamental actuel le lui interdit. Dans un pays souvent critiqué en matière de liberté d'expression et d'espace politique, toutes les autres formations politiques du pays se sont prononcées en faveur d'un maintien au pouvoir de Paul Kagame.

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Pour la première fois depuis les tensions provoquées entre la République démocratique du Congo et le Rwanda par la rébellion du M23, dans l’est de la Rd Congo, il y a plus de trois ans, les ministres de la Défense des deux pays se sont rencontrés, jeudi 24 septembre, à Kigali. Une entrevue qui veut marquer le début d’une nouvelle coopération entre les deux pays, notamment sur le dossier de «l’éradication» des rebelles rwandais du Fdlr et le rapatriement des ex-combattants du M23 cantonnés au Rwanda.

Le chef de l’Etat du Burundi, Pierre Nkurunziza, a mis sur pied une Commission nationale de dialogue inter-burundais, suite à une demande incessante de la communauté nationale et internationale pour un dialogue inclusif et sincère devant permettre de débattre des problèmes sociopolitiques et sécuritaires qui ont suivi les dernières élections. Parmi les membres de cette commission, trois seront issus des confessions religieuses, trois des partis politiques ou acteurs politiques membres du parlement, deux proviendront des partis politiques extraparlementaires, deux de la société civile, un de l’ethnie des Batwa, un des Forces de la défense nationale, un de la police nationale, un de la magistrature et un du Forum des Jeunes. La Commission est placée sous la tutelle de la présidence de la République. Le décret précise également que la commission a pour mission de conduire le processus de dialogue inter-Burundais dans tout le pays et à tous les niveaux.

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Le Régiment de sécurité présidentielle, auteur du Coup d’Etat au Burkina contre les autorités de la transition a été dissous, vendredi 35 septembre, lors du premier Conseil des ministres après ce putsch avorté.? La dissolution de ce corps d'élite, fort de 1300 hommes, a été prononcée par l'un des décrets pris au cours de ce Conseil qui s'est tenu à la primature sous haute surveillance sécuritaire.

Les ex-putschistes du Burkina Faso ont réclamé des garanties de sécurité pour eux et leurs familles avant de rendre les armes, a annoncé un haut gradé du Régiment de sécurité présidentielle, unité d’élite de l’armée, à l’origine du putsch. Ce militaire a également déclaré que «les hommes se sont catégoriquement opposés à tout désarmement, ils ont rencontré une délégation de l’Etat major de terre pour poser le problème de leur sécurité et de celle de leurs famille, ils n’ont eu aucune garantie sur ce problème».

Pambazuka News 381: Europe, underdevelopment and resistance

Article 19 condamne les agressions perpétrées contre les journalistes et l’usage excessif de la force contre les manifestants à la suite du coup d’Etat qui a interrompu la transition politique au Burkina Faso.

Pour que la population au Burkina Faso puisse s’exprimer librement, il faut que l’impérialisme cesse tout soutien aux divers clans de l’oligarchie qui domine le pays.

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Cet énième coup d’Etat militaire qui, du reste, contient les germes d’une guerre civile réactionnaire, est un véritable recul démocratique et une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2015.

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La condamnation du coup d’Etat au Burkina est unanime. Ces condamnations doivent être suivies d’actes concrets.

Les Burkinabè ne s’opposent pas seulement au pouvoir personnel, qu’il soit militaire ou civile, ils souhaitent également voir s’établir au Burkina Faso, une société de justice, d’équité, de reddition des comptes et de paix.

L’ancien président du Burkina Faso a rendu public le 21 décembre un message. «J’accepte d’avance toutes les vexations qui vous paraîtront nécessaires. Mais de grâce, restez unis», écrit-t-il.

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Dans cette déclaration, l’Union d’action syndicale explique pourquoi elle n’a pas participé aux négociations de la Cedeao.

Le coup d'Etat au Burkina Faso n'est pas tout à fait une surprise. La crise était annoncée car ce Régiment de la sécurité présidentielle (Rsp), ses officiers et Gilbert Diendéré qui les contrôlaient sentaient leur fin proche s'ils ne tentaient pas quelque chose avant les élections qui étaient prévues pour le 11 octobre.

Macky Sall et Yayi Boni retournent chez eux peinard, mission d’enfumage accompli. Le Rsp est toujours bien en place et il n’a même pas été proposé de le mettre au moins sous le commandement direct de l’État Major général des armées. Ils n’ont rien dit sur les morts qui s’entassent à la morgue ni sur les dizaines de blessés graves qui manquent de tout.

Si nous tolérons cette forfaiture inacceptable à cause de notre peur, autant changer le nom du pays ! Parce que le Burkina ne sera plus ! Elle sera morte et enterrée avec notre honneur et notre dignité due à la patrie. Tant pis pour le peuple lui-même, s’il accepte voir ses bourreaux se frayer le boulevard pour revenir marcher sur lui. Nous intellectuels dignes, ne serons pas témoins de cela…

Pambazuka News 380: South Africa: The politics of fear

Nous nous interrogeons sur les conditions qui ont permis aux militaires restés proches de Compaoré de renverser la transition. Ce renversement intervient après l’invalidation par le Conseil constitutionnel des candidatures aux prochaines élections du 11 octobre de ceux qui avaient soutenu le projet de tripatouillage de la Constitution par lequel Compaoré comptait rester au pouvoir.

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Après une nuit d’incertitudes, un représentant des militaires putschistes a annoncé, jeudi 17 septembre à la télévision burkinabée, la destitution du président intérimaire, Michel Kafando, la dissolution du gouvernement et la création d’un Conseil national de démocratie.Dans la foulée, ils ont désigné Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major et bras droit de Blaise Compaoré, à la tête de cet organisme censé organiser les éléctions qui mettrait un terme à la transition commencée avec la chute de l’ancien régime, en octobre 2014.

Il est nécessaire de réinventer un rapport différent au mouvement social, pas dans les discours, mais dans la pratique réelle : la construction d'une nouvelle représentation différente de celles et ceux d'en bas doit nous amener à changer nos pratiques militantes et organisationnelles, en partant des expériences de luttes, en nous ouvrant à toutes les confrontations politiques, en travaillant aux convergences de toutes ceux et celles qui sont les éléments essentiels pour cet objectif.

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Evitons que par des arrangements politiciens on en vienne à vider nos lois et même notre constitution de leur sens ! N’oublions pas que dans un passé récent, ce sont de telles pratiques qui ont été sanctionnées par le peuple les 30 et 31 octobre 2014.

Le point de départ de notre analyse demeure la domination globale et totalitaire de l'Afrique par l'Occident impérialiste et impérial. L'Empire, d'un côté, se protège et assure ses arrières, et pour cela, s’octroie et s’attribue l'impunité ; mais, de l'autre côté, il punit et fait punir, selon les réglés de droit de son corpus normatif et de son inspiration juridique.

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C’est un procès attendu par les victimes depuis 25 ans. Hissein Habré est appelé à répondre, devant les Chambres africaines extraordinaires, des nombreux crimes commis sous son règne. Il ne reconnaît pas de légalité aux Chambres, mais les victimes qui le poursuivent ont déjà la satisfaction première de le voir devant un tribunal.

La lutte contre le trafic très lucratif des passeurs, notamment au départ de la Libye, est au cœur des politiques qui tentent de réguler le flot migratoire vers l’Europe. Le vice-premier ministre libyen, Abdessalem Al-Badri, s’est dit prêt, jeudi 10 septembre, à coopérer avec les Européens pour détruire les bateaux de ces trafiquants qui s’enrichissent sur le dos de migrants. Avec toutefois une condition : que les Européens ne renvoient pas en Libye les personnes interceptées en mer...

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La Cour pénale internationale a demandé à l'Afrique du Sud d'expliquer pourquoi elle n'avait pas fait arrêter Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide et crimes de guerre, à l'occasion du sommet de l'Union africaine, à la mi-juin. L’Afrique du Sud doit remettre aux juges de la Cpi, au plus tard le 5 octobre, «ses vues sur les événements entourant la présence d’Omar el-Béchir au sommet de l’Union africaine à Johannesburg les 13, 14 et 15 juin 2015».

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Après avoir accueilli son homologue soudanais sur son territoire, le président Zuma a de nouveau rencontré le chef de l’Etat soudanais Omar el-Béchir. Cette fois, la rencontre a eu lieu à Pékin, cette semaine, lors des commémorations de la capitulation du Japon à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. En Afrique du Sud, la rencontre fait grincer des dents.? Pas moins de 16 accords bilatéraux ont été signés entre Pretoria et Khartoum. Les deux pays veulent renforcer leur coopération et le président sud-africain a accepté une invitation de son homologue soudanais. Une rencontre qui ne plaît pas à tout le monde, après le scandale provoqué par la présence d’Omar el-Béchir au sommet de l’Union africaine à Johannesburg, en juin dernier.

Le nouveau parti de l’ancien chef de gouvernement algérien Ali Benflis, Talaie El Hourriat (Avant-gardes pour les libertés), a fini par obtenir son agrément, de manière officielle, le mardi 8 septembre, à trois jours de l’expiration des délais de rigueur prévus par la loi pour ce parti. Il aura tout de même fallu attendre 14 mois pour que le pouvoir concède ce qui ne devait être qu’une simple formalité administrative. De tout le personnel politique algérien, l’ancien chef de gouvernement passe pour être, et de loin, la bête noire par excellence de Abdelaziz Bouteflika et de son cercle immédiat.

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Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de la Cedeao, a chargé son homologue béninois de faciliter le dialogue entre les candidats aux élections présidentielle et législatives du 11 octobre, au Burkina Faso. «Cette mission de facilitation consistera à faire en sorte que toutes les parties (…) puissent se mettre d'accord pour que ces élections soient libres, transparentes et démocratiques", a précisé le ministre béninois des Affaires étrangères. Le Conseil constitutionnel du Burkina Faso a publié une liste provisoire de 16 candidats à l’élection présidentielle. Elle avait reçu 22 candidatures.

Le Burkina Faso fait un pas en avant dans la répression des violences faites aux femmes. Ces agressions font l'objet d'un projet de loi qui a été voté dimanche 6 septembre par les députés du Conseil national de transition. Il prévoit notamment des peines de prison allant jusqu'à cinq ans et des amendes allant jusqu'à un million de francs Cfa selon les types de violences. Le Conseil des femmes du Burkina Faso, une association de femmes leader de la société civile mise en place le 27 mai 2014, a participé à la rédaction du texte de loi.

L’opposant burundais Patrice Gahungu, porte-parole de l’Union pour la paix et la démocratie (Upd), a été assassiné par balles à Bujumbura, alors qu’il rentrait chez lui. Il a été assassiné par des hommes armés encore non identifiés. Les tueurs utilisent visiblement les mêmes procédés depuis que les assassinats de responsables politiques se sont multipliés, suite à réélection à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. En moins de deux mois en effet, il s’agit du quatrième assassinat ciblé d’un membre de l’opposition au Burundi.

Le Cnared, la nouvelle plateforme contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, dénonce un harcèlement des autorités de Bujumbura. En deux semaines, trois de ses membres ont été bloqués dans des aéroports européens, suite à des problèmes de passeport. L'ancien président Sylvestre Ntibantunganya, désormais opposant au régime, accuse Bujumbura de manipuler Interpol. Du côté de la présidence, on se défend de ces accusations…

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Alors que la Centrafrique s’achemine vers un nouveau report des élections législatives et présidentielle, dont le premier tour est prévu au 18 octobre 2015, la communauté internationale oppose une fin de non recevoir. L'envoyé spécial de Ban Ki-moon a rappelé l’existence d’un calendrier confirmé par la Médiation, les pays de la région et les autorités du Conseil de sécurité qui prévoit la fin de la transition le 30 décembre 2015. Cette décision vient mettre un terme à la proposition faite par certains acteurs politiques qui demandent le report de ces scrutins au motif que les conditions financières, matérielles et sécuritaires rendent impossible le respect de l’actuel calendrier électoral.

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Des hommes lourdement armés présentés comme des Peuls appartenant d'une part, à l'ancien chef rebelle tchadien Baba Laddé et, d'autre part venant d'ailleurs, ont multiplié leur présence dans plusieurs villages de la sous préfecture de Batangafo (nord de la République Centrafricaine). Selon les habitants de Batangafo, cela fait plusieurs semaines que ces hommes armés règnent en maîtres dans les champs des villageois. Cette situation a poussé les villageois à abandonner leurs parcelles pour se réfugier à Batangafo-centre où ils vivent dans des conditions difficiles.

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Les casques bleus de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca) ont instauré une "zone désarmée" à Bambari, fief des rebelles musulmans de la Séléka en lutte contre les milices chrétiennes "anti-balaka". Les combats ont repris dans cette localité située dans le centre du pays lorsque des miliciens ont décapité un jeune musulman de 19 ans, affirmant agir en représailles à des exactions de la Séléka. La guerre entre milices chrétiennes et rebelles musulmans a fait plusieurs milliers de morts et plus de 800.000 déplacés depuis la brève prise du pouvoir par les combattants de la Séléka en 2013.

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Au lendemain de la publication de la liste des candidats pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, des manifestations ont eu lieu le jeudi 10 septembre, à l’appel d’une partie de l'opposition, entraînant des violences. L'opposition dénonce la candidature d'Alassane Ouattara à sa réélection. Le président sortant est favori du scrutin du 25 octobre. Des barrages ont été érigés sur les axes routiers par des manifestants, bloquant la circulation. Les transporteurs ont voulu rapidement démanteler ces barrages, ce qui a conduit, à une bataille rangée entre les deux parties.

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Le président Abdel Fattah al-Sissi ne pouvait espérer plus beau don de la mer. Le groupe pétrolier italien Eni a annoncé la découverte « la plus importante jamais faite en Méditerranée » d’un champ gazier dans les eaux égyptiennes. Au large des côtes orientales, à 1 450 m de profondeur et sur un secteur de 100 km² gît un potentiel d’environ 850 milliards de mètres cubes de gaz, de quoi assurer «les besoins en gaz naturel de l’Égypte durant des décennies», a précisé la major. Une assurance-vie également pour le régime du maréchal Sissi, élu en mai 2014, qui avait fait de la réforme du secteur énergétique une priorité de son mandat. Il pourra puiser dans ce gisement providentiel baptisé Zohr («Zénith») les ressources nécessaires pour réaliser ses ambitieux programmes de relance industrielle et, surtout, pour répondre aux besoins des ménages, qui se sont accrus de 7 % par an entre 2004 et 2013.

Il a 10 ans mais en paraît à peine 7. Au milieu de ses amis qui se bousculent dans la cour de récréation, sous le crachin, l’enfant bafouille, une fois passé les premiers rires. Pourquoi a-t-il franchi la frontière ? Pour faire comme les autres, ceux qu’ils voyaient s’en aller. Il vit dans la région. A ses yeux, la frontière n’est une rivière qu’on traverse. Ses parents ? Ils sont restés en Erythrée. Le petit gaillard est coincé. Les processus de rapatriement, autrefois assurés par le Comité international de la Croix-Rouge, sont grippés depuis 2009. Dans le centre pour enfants d’Endabaguna, dans le nord de l’Ethiopie, 172 mineurs de 6 à 17 ans attendent qu’on statue sur leur sort.

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Troisième grand groupe de migrants, avec les Syriens et les Afghans, à tenter de rejoindre l’Europe, les Érythréens ont de multiples raisons de chercher à quitter leur pays, soumis depuis 22 ans au régime dictatorial du président Issayas Aferworki. «On veut partir ! N’importe où, mais partir !», lancent de jeunes Érythréens qui tuent le temps sous une toile de tente dans le camp de réfugiés d’Hitsats, en Ethiopie, à quelques kilomètres de la frontière érythréenne. Le nombre de jeunes en uniforme en atteste : une des causes principales du départ est le service militaire obligatoire, officiellement de dix-huit mois, mais qui peut durer des décennies. Et en fait de service militaire, les jeunes sont souvent employés aux tâches les plus ingrates par l’Etat, sans salaire.

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Selon une étude du gouvernement éthiopien et des Nations Unies, environ 4,5 millions d’Éthiopiens auraient besoin d’aide alimentaire en 2015, soit 55% de plus que prévu, avec une augmentation du nombre d’enfants souffrant de malnutrition sévère. Le gouvernement éthiopien aurait débloqué 33 millions de dollars d’aide d’urgence, mais l’Onu estimerait à 230 millions de dollars les besoins alimentaires d’urgence en Éthiopie d’ici fin 2015. Depuis la terrible famine des années 1984-85, l’insécurité alimentaire est un sujet particulièrement sensible en Éthiopie.

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A Libreville, il ne fait pas bon être identifié comme «étranger», et avoir un certificat de nationalité ou être né dans le pays ne protège pas toujours de la vindicte populaire. Enquête sur un malaise…

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Un sommet s’est ouvert le mercredi 9 septembre à Dakar pour mettre la pression sur les dirigeants de la Cedeao et oeuvrer pour la limitation des mandats présidentiels. Dans le viseur: le Togolais Faure Gnassingbé et le Gambien Yahya Jammeh. Récit…

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Vingt-deux magistrats accusés de corruption ont été suspendus au Ghana. Ils ont été pris la main dans le sac par un journaliste qui les a filmés clandestinement en train de recevoir des pots-de-vin. Pour le moment, la vidéo n'a pas été diffusée, mais le journaliste a révélé le scandale dans son magazine. En révélant le scandale, c'est assez rare pour être souligné, le journaliste a interpellé directement le président John Dramani Mahama et sa ministre de la Justice Georgina Wood, leur demandant le licenciement des juges accusés. Une commission disciplinaire a immédiatement interrogé les 22 magistrats. Et «sur la base de leurs réponses», ils ont été suspendus sur le champ.

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Le gouvernement guinéen envisage la mise en place d'une force de sécurisation du processus électoral, qui sera constituée de près de 20 000 hommes, et dont l'intervention va se dérouler avant, pendant et après la présidentielle du 11 octobre. Quelque 8 855 agents seront fournis par l'état-major de la gendarmerie nationale, tandis que la police nationale va contribuer à hauteur de 8 925 agents. A ceux-ci il faudra ajouter 1 133 hommes issus des rangs de la protection civile. Ces agents dépendront d'un commandement spécial pour sécuriser le processus électoral.

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Dans l’affaire dite des «biens mal acquis», la Justice française vient de clore l’instruction qui vaut à Téodorin Obiang, le fils de l’indéboulonnable président équato-guinéen, d’être inculpé en France. Il est soupçonné de s’être frauduleusement bâti, dans l’Hexagone, «un patrimoine immobilier et mobilier estimé à plusieurs centaines de millions d’euros». Autant dire qu’avec la fin de l’instruction, l’étau se resserre un peu plus autour du fils de cet «enfant gâté» d’une des républiques bananières les plus achevées du continent. Le patrimoine de ce jeune Crésus de l’épaisse forêt équato-guinéenne, donne le tournis.

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La Guinée-Bissau replonge dans la crise politique. Le nouveau Premier ministre Baciro Dja a annoncé, le 9 septembre, sa démission, après l’invalidation de sa nomination par la Cour suprême. M. Dja, dont le gouvernement a été investi le 7 septembre, avait été nommé en août dernier suite à la destitution par le président José Mario Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira. La Constitution bissau-guinéenne stipule que le poste de Premier ministre revient au chef du parti vainqueur des législatives.

Installé dans le Parc Uhuru à Nairobi, le monument qui rend hommage au Mau Mau a été financé à hauteur de 124 000 euros par le gouvernement britannique, qui a présenté des excuses pour les crimes commis sous la colonisation. Il montre une femme donnant de la nourriture à un combattant Mau Mau. Les deux personnages ont le visage détourné l'un de l'autre, comme ce fut la coutume pendant l'insurrection, de sorte qu'ils ne pouvaient pas s’identifier au cas où ils seraient capturés par les autorités britanniques. La répression coloniale a été très violente face au soulèvement des Mau Mau qui revendiquait au nom du peuple Kikuyu les terres fertiles possédées par les colons blancs et auxquelles les Kényans n'avaient pas accès.

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Depuis le 1er septembre, les autorités kenyanes ne délivrent plus de visa à l’arrivée. Un système de visa électronique (E-visa) a été mis en place en juillet 2015. Désormais, ceux qui souhaitent se rendre au Kenya doivent préalablement payer en ligne leurs visas d’entrée. Un site web (www.ecitizen.go.ke) vient d’être mis à la disposition des voyageurs. Le délai d’obtention du visa en ligne est de sept jours, à compter de la date de réception du paiement en ligne. Le voyageur devra ensuite présenter son E-visa imprimé auprès du service de l’immigration, dès son arrivée au Kenya, pour se faire délivrer le visa sur le passeport.

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L’Organisation mondiale de la santé a déclaré, jeudi 10 septembre, «?la fin de la transmission du virus Ebola au Libéria?», où l’épidémie a fait près de 4 800 morts sur un peu plus de 10 600 cas depuis la fin 2013. Quarante-deux jours - deux fois la durée maximale d’incubation - se sont écoulés après les deux tests négatifs du dernier cas confirmé dans le pays, a précisé l’organisation dans un communiqué. La prudence est de mise tout de même puisque le Libéria entre désormais «?dans une période de haute vigilance de 90 jours?».

Le très réputé journaliste sud-soudanais Nhial Bol, qui avait lancé le premier quotidien indépendant du Soudan du Sud, a renoncé au journalisme en raison des menaces qui pèsent sur lui, a annoncé la presse locale. Nhial Bol, éditeur du quotidien The Citizen et de sa chaîne de télévision -fermés par les forces de l'ordre sud-soudanaises début août-, avait été parmi les premiers fervents supporters de l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Il avait aussi été par la suite un des plus grands détracteurs de la guerre civile qui ensanglante le plus jeune Etat du monde depuis décembre 2013, renvoyant dos-à-dos les deux protagonistes de la guerre, le président Salva Kiir et son ancien numéro deux Riek Machar.

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Le deuxième pays africain producteur de cuivre en Afrique a des difficultés financières. Face aux défis énergétiques que traverse la Zambie, couplés à une baisse des prix du cuivre sur le marché international et la crise économique qui secoue la Chine, l’économie zambienne a du mal à maintenir sa résilience. «Notre politique sur la question est claire, nous allons maintenir une politique de taux de change flottant», a indiqué Denny Kalyalya, le gouverneur de la Banque centrale.?Il a précisé qu’il n’y aurait pas d’intervention sur le marché des devises, en vue d’apporter un soutien au Kwacha.

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En dépit de l'interdiction des autorités de tout rassemblement en raison de l'état d'urgence, des centaines de Tunisiens ont manifesté samedi 12 septembre dans le centre de Tunis contre un projet de loi controversé d'amnistie des délits de corruption. Le projet de loi de "réconciliation économique et financière", présenté par le président Béji Caïd Essebsi en conseil des ministres, mi-juillet, prévoit l'amnistie de personnes poursuivies pour corruption en échange d'un remboursement et d'une pénalité financière. Il fait l'objet de vives critiques au sein de partis politiques et de la société civile.

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