Nigeria

Le gouvernement nigérian est prêt à négocier avec "une direction crédible" du mouvement islamiste Boko Haram la libération des 200 jeunes filles dont l'enlèvement en avril 2014 à Chibok avait soulevé une vague d'indignation mondiale, a assuré le président Buhari. «Nous sommes à la recherche d’une direction crédible de Boko Haram qui nous confirme que les jeunes filles sont toujours en vie», a-t-il affirmé à l’occasion d’un nouveau programme d’échange avec les auditeurs à la radio-télévision. ...lire la suite

Au Nigeria, l'année 2016 a commencé sous la menace persistante d'attaques de Boko Haram malgré les assurances du président Muhammadu Buhari, qui a affirmé que le pays a "techniquement" vaincu les insurgés islamistes. Elu début 2015, M. Buhari (73 ans) promettait dans son programme d’écraser l’insurrection de Boko Haram, lancée en 2009 dans le nord-est du Nigeria pour imposer un Etat islamique, et qui a fait plus de 17 000 victimes. Contrairement à son prédécesseur Goodluck Jonathan, le présid...lire la suite

Le Sénat nigérian a adopté une nouvelle loi. Désormais tout utilisateur de réseaux sociaux coupable de diffamation ou de divulgation de fausses informations risque deux ans de prison ferme ou une amende élevée. Explications.

Le président nigérian Muhamadu Buhari a demandé l'arrestation de l'ex-conseiller pour la sécurité nationale, le colonel Sambo Dasuki. Celui-ci, déjà en résidence surveillée, est accusé d'avoir détourné l'équivalent de deux milliards de dollars destinés à la lutte contre Boko Haram. Il aurait notamment passé des commandes fictives d'avions et d'hélicoptères de combat. C'est ce que révèle une commission chargée d'auditer les dépenses militaires de ces huit dernières années.

La police nigériane, notoirement corrompue et inefficace, a crée une unité spéciale chargée de recevoir les plaintes des victimes présumées de brutalités policières pour redorer son image, a affirmé jeudi 18 novembre, son porte-parole. Le public souhaitant dénoncer des abus policiers peuvent déposer plainte par téléphone, par courriel, sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook et WhatsApp ou directement auprès de l'inspection générale de la police.

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