Ghana

L'heure est venue pour les réfugiés libériens de retourner au bercail. De gré ou de force. Ainsi en ont décidé les autorités ghanéennes, irritées «du peu de reconnaissance» de ces réfugiés pour les efforts de leur pays d'accueil. Mais ces débordements ne sont que la face visible d'un problème plus profond et qui concerne le retour des Libériens au pays. Comme le dirait le président ivoirien Laurent Gbagbo, "la guerre est finie". Dès lors, le statut de réfugié de guerre dont se prévalent les 4...lire la suite

Le président du Ghana, John Agyekum Kufuor, a défendu, le 26 mars, les mesures d’expulsion prises par son gouvernement à l'occasion du bras de fer qui l'a opposé à des réfugiés libériens dont le comportement a été jugé en porte à faux avec la législation ghanéenne. Il a affirmé que les autorités veilleront à ce que leur rapatriement se fasse de telle sorte qu'il ne soit pas porté préjudice aux relations entre les deux pays.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a émis des protestations après que les autorités du Ghana ont déporté 16 Libériens, dont 13 étaient enregistrés comme réfugiés. «L'agence des Nations Unies pour les réfugiés regrette la déportation de ce groupe de réfugiés dimanche dernier et espère que les négociations en cours avec les autorités ghanéennes permettront de résoudre la situation des plusieurs centaines de réfugiés libériens qui sont en détention», a rapporté la p...lire la suite

Le principal parti d’opposition ghanéenne, le Congrès national démocratique (NDC) a protesté le 18 mars contre l’achat de deux avions présidentiels par le parti au pouvoir, le Nouveau parti patriotique (NPP), estimant que ce n’est pas la principale priorité du pays. Pour le responsable de cette formation politique, son parti n’est pas opposé à l’achat d’un avion pour l’armée de l’air du Ghana, dont la flotte d’aéronefs actuelle devrait être interdite de vol avant 2010, mais contre l’achat de ...lire la suite

La police ghanéenne a interpellé, le 17 mars, 600 réfugiés libériens qui refusaient d`obtempérer à l`ordre de mettre fin à leurs manifestations organisées pour obtenir leur réinstallation aux Etats-Unis et à une prime de rapatriement volontaire de 1.000 dollars américains de la part du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ces réfugiés, principalement des femmes et des enfants, manifestaient également contre leur intégration dans la société ghanéenne.

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