Le nouveau directeur de la justice militaire burkinabé, le colonel Sita Sangaré, s’est mis à la tâche pour conduire à terme les deux dossiers sensibles à lui confiés, notamment les affaires Thomas Sankara et du coup d’Etat avorté de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). Aussi a-t-il convié la presse, le vendredi 16 octobre 2015 à Ouagadougou, pour donner quelques précisions relatives à l’instruction en cours desdits dossiers. Il a expliqué que dans l’affaire Thomas Sankara, huit per...lire la suite

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L’autopsie effectuée sur le corps présumé du président Sankara montre qu’il aurait été lâchement criblé de balles de différents calibres. Pire, sa froide exécution ne semble pas faire l’objet d’un doute. A Ouagadougou, les inculpations ont commencé.

Il est grand temps que la France cesse de fuir le questionnement sur son lourd passé en Afrique. Les dirigeants politiques de ce pays, rappellent à loisir, leur attachement aux bonnes relations d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso. L’amitié avec le Burkina Faso et son peuple passera à l’avenir par la volonté française d’une introspection sur l’éventualité d’une participation française à l’assassinat de Sankara.

Mariam Sankara ne cache pas sa satisfaction. Lorsqu’elle est reçue le 16 juin à l’Assemblée nationale française par deux députés – Cécile Duflot (Europe-Ecologie) et André Chassaigne (Front de gauche) –, la veuve de Thomas Sankara est convaincue que la demande d’enquête parlementaire française sur l’assassinat de son mari, déjà formulée en 2011 et 2012, est en train de trouver un nouveau souffle. Les députés se sont en effet engagés à faire accélérer la procédure afin de déterminer une éventu...lire la suite

La veuve de l'ancien président burkinabè Thomas Sankara réclame à la France la levée du secret défense et une enquête parlementaire pour élucider le rôle de la France dans la mort de son mari en 1987. Une mort survenue lors du coup d’Etat qui a permis à Blaise Compaoré de s'installer au pouvoir. L'enquête sur la mort du capitaine progresse au Burkina, un juge d'instruction a été désigné, les corps ont été exhumés, mais pour Mariam Sankara, la France peut aussi contribuer à faire éclater la vé...lire la suite

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