Cote d’Ivoire

La situation financière de la quasi-totalité des journaux ivoiriens était déjà peu reluisante selon des acteurs du secteur. Au regard des statistiques du Conseil national de presse, l’organe de régulation de la presse, elle s’est davantage détériorée malgré l’augmentation le 1er avril dernier des prix des quotidiens qui sont passés de 200 à 300 F Cfa pour les quotidiens et de 300 à 500 F pour les hebdomadaires. Le paysage médiatique ivoirien compte une trentaine de publications dont la survie...lire la suite

Condamné à vingt ans de prison pour assassinat, le commandant Anselme Séka Yapo s'est pourvu en cassation. La Cour de cassation examinera son dossier en novembre prochain. Le 4 août dernier, le tribunal militaire d’Abidjan avait condamné le commandant Anselme Séka Yapo, ex-aide de camp de Simone Gbagbo, à 20 ans de prison pour «assassinat» durant la crise post-électorale de 2010-2011. Celui que l’on surnomme «Séka Séka» a été reconnu coupable, après deux mois de procès, d’avoir assassiné le ...lire la suite

A deux mois de la présidentielle en Côte d'Ivoire, les "frondeurs" du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo, se sont opposés samedi à Abidjan à la candidature du président sortant Alassane Ouattara, la jugeant anticonstitutionnelle, Réuni en "comité central", le Fpi "oppose un refus catégorique à la candidature d'Alassane Ouattara", qui au "regard des textes de loi pose d'énormes problèmes". Les "frondeurs" du Fpi, dont certains responsables sont en prison, "considèrent l...lire la suite

L’interpellation suivie de l’incarcération d’un journaliste ivoirien du quotidien Aujourd’hui suscite colère et indignation. Joseph Gnanhoua Titi a été interpellé mercredi 29 juillet et incarcéré à la Maca, la prison centrale d’Abidjan, pour «outrage au chef de l’Etat» Alassane Ouattara et diffusion de fausse nouvelle après un article datant du 21 juillet dernier. Il aurait accusé Alassane Ouattara de transfert illicite de fonds, blanchiment et détournement de l’aide au développement.

Sans doute n'imaginait-il pas que la tâche serait à ce point difficile. Mais Pascal Affi N'Guessan s'obstine et compte bien porter les couleurs du Fpi à la présidentielle d'octobre. Sauf qu'il sait désormais que ses ennemis les plus féroces appartiennent à son propre camp. Portrait.

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