Djibouti

Au pouvoir depuis 17 ans, Ismaïl Omar Guelleh a confirmé début décembre 2015 son souhait de briguer un quatrième mandat présidentiel. Réélu avec 100 % des voix en 2005 faute de concurrent et 81 % en 2011 face à un concurrent jugé «factice» par ses opposants, IOG avait pourtant juré qu'il ne se représenterait pas en 2016. Mais, comme en 2011, il a finalement été contraint de « se plier à la volonté des Djiboutiens en aeptant de briguer un nouveau mandat» (sic). La coalition d’opposition l’Unio...lire la suite

L’élection présidentielle du 8 avril prochain à Djibouti se prépare dans un climat tendu : le pays vit sous l’état d’urgence depuis fin novembre. Le président Ismaïl Omar Guelleh, qui est revenu sur ses déclarations de 2011 pour briguer un quatrième mandat, a été intronisé comme candidat de son parti la. Mais l’opposition se prépare plutôt à un boycott du scrutin. En cause : le non-respect de l’accord-cadre signé avec le pouvoir et qui prévoyait une réforme de la Commission électorale nationa...lire la suite

Vingt ans après la disparation du juge Bernard Borrel, des scellés «importants» ont été détruits dans l'enquête sur son assassinat à Djibouti, indique la famille. Le magistrat détaché à Djibouti avait été retrouvé mort en 1995. L'enquête piétine depuis, empoisonnant les relations entre Paris et Djibouti. Parmi ces scellés détruits, «une soixantaine d’objets» selon la famille de Bernard Borrel, un briquet, une montre, une sandale et des bidons d'essence retrouvés sur les lieux du drame à Djibo...lire la suite

L’opposition Djiboutienne dénonce l'absence de dialogue avec les autorités. Ce dialogue devait pourtant être lancé, c'était ce qui avait été décidé il y a presque un an, en décembre 2014 après des mois de tensions. Mais la coalition des partis d'opposition, ne voit rien venir et menace donc de ne pas participer à la présidentielle de 2016.

Tandis que la prochaine élection présidentielle à Djibouti doit avoir lieu en 2016, les partis d'opposition peinent à faire entendre leurs voix. Plusieurs mois après avoir évoqué leur sort, force est de constater qu'ils continuent d'être étouffés par le pouvoir sans partage de l'actuel chef de l'Etat, Ismaël Omar Guelleh. Il se pourrait bien que le scrutin présidentiel de 2016 tourne à la mascarade.

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