Comme en 2000, au moment où Abdoulaye Wade arrivait au pouvoir, la soif d’alternance est forte au sein des populations sénégalaises. Face au second tour de la présidentielle dont le scrutin est prévu le 25 mars, les indicateurs de changement clignotent. Mais changement ne signifie pas rupture et alternance ne rime pas forcément avec alternative. C’est le sens du débat qui se pose au Sénégal, face au duel Abdoulaye Wade-Macky Sall.