Waly Ndiaye

Le double assassinat des généraux président João Bernardo Vieira et chef d’Etat-major général Batista Tagmé Na Wai, bien que regrettable et condamnable, pourrait constituer l’épisode final de la « guerre des mandjua » (1), déclenchée depuis juin 1998 (à la veille de la publication du rapport d’une « commission indépendante » mise en place alors, pour enquêter sur un éventuel trafic d’armes entre militaires bissau guinéens et rebelles du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance - MFDC),...lire la suite

Il est à la fois si lointain et si proche, ce jour de l’année 1987, qui vît s’asseoir ensemble, ici à Dakar, une poignée significative d’afrikaners progressistes et quelques membres de l’ANC qui, usés par les nombreuses années d’exil entre Dar Es Salam et Alger, avaient enfin consenti à envisager une issue non violente au conflit qui en Afrique du Sud opposait les populations noires au régime de l’Apartheid.

Depuis, malgré l’usure du temps, l’ampleur du malheur et les signes de la fata...lire la suite

Waly Ndiaye estime que tout laisse croire que ce dernier est déterminé à mettre une croix sur « les épisodes les plus honteux d’une trajectoire qui fera de ce peuple jadis admiré de tous pour son héroïsme, des citoyens sans assurance, inquiets des lendemains toujours incertains d´un pays constamment surveillé et assisté par la communauté internationale ». Pour ce faire, cet analyste pense qu’il est urgent de promouvoir un environnement favorable au processus de démocratisation et de réconcil...lire la suite