Samir Amin

Dans la première partie de ce texte, publié dans notre dernière édition, Samir Amin montre comme les questions de démocratie et d’environnement structurent le discours actuel de domination des pays du Sud par le Nord. Pour ensuite affirmer que le progrès démocratique ne peut se concevoir hors de la perspective socialiste, tout comme il pense que le socialisme ne peut se construire sans démocratie. Dans cette seconde partie, M. Amin soutient qu’une deuxième vague de luttes pour le socialisme s...lire la suite

Les questions de démocratie et d’environnement sont devenus le socle sur lequel s’édifient les arguments de domination et d’assujettissement des pays du Sud par le Nord. Samir Amin analyse l’évolution de ces concepts dans un contexte où la mondialisation barbare, la financiarisation, l’hégémonie des Etats-Unis, la militarisation de la gestion de la mondialisation au service des oligopoles, etc., vont de pair avec «le pillage des ressources de la planète» et l’«abandon de la perspective du dév...lire la suite

Samir Amin, directeur du Forum du Tiers-Monde et président du Forum mondial des alternatives, estime que le moment est venu qui devrait permettre aux pays du Sud de prendre des initiatives indépendantes de celles du Nord, face à la crise du système de mondialisation en place. Le Sud est devenu capable, s'il en a l'audace, d'imposer les transformations nécessaires qui conditionnent la poursuite de son développement.

Samir Amin note que certains pays du Sud s’affirment dans le cadre de la nouvelle mondialisation dominée par l’impérialisme et à s’imposer comme des pays émergents. Mais « émergents » dans quel sens, se demande-t-il à travers cette double interrogation : «Celui de marchés émergents ouverts à l’expansion du capital des oligopoles de la triade impérialiste, ou celui de nations émergentes capables d’imposer une révision sérieuse des termes de la mondialisation en question, de réduire le pouvoir ...lire la suite

Samir Amin rappelle ce que Marx disait de l’accumulation capitaliste. A savoir qu’il détruit les bases naturelles sur lesquelles elle se fonde : l’homme (le travailleur aliéné et exploité, dominé et opprimé) et la terre (symbole de la richesse naturelle offerte à l’humanité). Derrière les limites expression, «prisonnière comme toujours de celles de l’époque», l’auteur lui trouve une pertinence toujours actuelle. Pour dire que les écologistes d’aujourd’hui ont cette limite qui tient au fait qu...lire la suite

Crise énergétique, crise alimentaire, crise écologique, changements climatiques, le monde vit des perturbations graves et profondes, dont certaines réflexions tendent à trouver les origines, les manifestations et les continuités à travers des parallèles qui les lient les unes aux autres. Mais pour Samir Amin, directeur du Forum du Tiers-Monde, ce que le monde est en train de vivre n’est ni une crise financière, ni la somme de crises systémiques multiples, mais la crise du capitalisme impérial...lire la suite

En prévision d’une réunion pour élaborer des stratégies de sortie de la crise économique internationale, prévue juin 2009, l’Organisation des Nations unies, avait chargé une commission présidée par Joseph Stiglitz, d’élaborer des propositions. Dans une lecture critique du rapport présenté à cette occasion, Samir Amin établit qu’il occulte certaines considérations essentielles dans le fondement de la crise actuelle et n’offre aucune perspective de décision autonome pour les pays du Sud et de p...lire la suite

Arguant du fait que la crise financière globale courante était inévitable, Samir Amin met à l’index les oligopoles internationaux et le système capitaliste actuel qui a décroché la valeur des transactions financières de leur base de production, comme étant les causes premières de cette situation. Il réitère son idée du désenchaînement du système global et prône une confiscation du contrôle des ressources et des marchés par les oligopoles pour les mettre entre les mains des personnes.

Au sortir du 7ème Forum social mondial (Fsm), le premier du genre tenu en terre africaine, et plus précisément à Nairobi, au Kenya, Samir Amin jette ici un regard sans complaisance sur le mouvement social. Malgré les succès certains rencontrés dans bien des domaines, l’auteur invite à la modestie dans l’évaluation de leurs réalisations et énumère un certain nombre de "défauts". Amin estime qu’un recadrage est indispensable pour faire transformer les rapports de force sociaux et politiques en ...lire la suite

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