Hippolyte Djiwan

Combien sont-ils d’intellectuels africains en exil ? Difficile de répondre. Néanmoins, «l’Ile-de-France compte plus de médecins béninois que le Bénin», observe Habib Ouane, coordinateur du rapport 2007 de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) sur les pays les moins avancés (PMA). Selon le professeur Edward S. Ayensu, président du conseil scientifique et industriel du Ghana, «le continent africain ne se développera jamais en l’absence des intellectuels ...lire la suite

Combien sont t-ils d’intellectuels africains en exil ? Difficile de répondre. Néanmoins, «l’Ile-de-France compte plus de médecins béninois que le Bénin» observe Habib Ouane, coordinateur du rapport 2007 de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) sur les pays les moins avancés (PMA). Selon le professeur Edward S. Ayensu, président du conseil scientifique et industriel du Ghana, «le continent africain ne se développera jamais en l’absence des intellectuels...lire la suite

Les Accords de partenariat économique auront des conséquences lourdes sur certaines filières agricoles, à l’instar de la filière ananas pour le Bénin. Or «l’ananas est un marché en développement sur le continent africain», constatent Jean-Luc Burquier et Stéphane Zeraschi, deux importateurs et experts en commerce international de l’Union européenne. Ils étaient en avril dernier à Cotonou à séance de travail qui regroupait des membres du Projet d’appui au secteur privé (Pasp), des acteurs de...lire la suite

La marche vers le gouvernement de l’Union africaine doit être « progressive ». C’est le point de vu exprimé par le Ministre béninois des affaires étrangères Moussa Okanla. C’était le 28 juin 2007, au Centre international de conférence à Accra où se tenait la onzième session des ministres des affaires étrangères. Avec lui nous avons parlé aussi des APE, du passeport africain, du MAEP et de la corruption.

Le terme central de la 9è réunion des chefs d’Etat est le gouvernement de l’Un...lire la suite

Dans le processus de mise en place du gouvernement de l’Union africaine, les chefs d’Etat ont voulu rendre l’initiative populaire. Des consultations directes avec des secteurs représentatifs de l’opinion publique étaient prévues au niveau de chaque pays. Il était aussi question de permettre aux populations africains d’entrer dans le débat à travers le site web de l’Union africaine. La première option n’a pas fait recette (voir « La société civile trace un chemin aux Etats»), la seconde a avor...lire la suite