Maurice Oudet

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Voici une nouvelle de grande portée. D'abord pour le Burkina Faso et ses producteurs de coton, qui seront à nouveau maître de leur semence. Mais aussi pour le monde entier. Car le coton Bt burkinabè n'a pas répondu aux espoirs que l'on mettait en lui.

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Refusons la violence et l'injustice, d'où qu'elles viennent. Recherchons ce qui est juste, ce qui est bon, ce qui est beau.

MR

Le Tec est catastrophique pour les agriculteurs et les éleveurs de la Cedeao. Il est aussi une erreur politique grave : la Cedeao a tout ce qu'il faut (terres, eaux, soleil, hommes et femmes...) pour devenir une puissance agricole et alimentaire à l'échelle mondiale. Il lui manque seulement la volonté politique pour mettre en place une véritable politique agricole et alimentaire.

NF

Un débat sur le nouveau Tarif extérieur commun s’impose. Adopté par les chefs d’états et des gouvernements de la Cedeao, le 25 octobre 2013, il ne convient pas du tout aux paysans de l'Afrique de l'Ouest. Car il ne protège aucun produit agricole et aucune des propositions du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique de l'Ouest n'a été retenue.

Cette position de la Confédération paysanne du Faso (Cpf) date de 2012, mais elle a été reprise il y a peu. Dans un article du bulletin trimestriel d'information de la Cpf, celle-ci explique sa position en ces termes :

Le Burkina produit du maïs à volonté et on continue dans ce pays à importer du blé pour faire du pain. Devons-nous nous laisser modeler par la mondialisation et accentuer notre dépendance alimentaire ? A Koudougou, au Burkina, des Mexicaines sont venues aider à briser cette chaine.

Voici qu'un livre donne des clés pour comprendre pourquoi il y a tant de pauvres en Afrique de l'Ouest, et pourquoi la plupart de ces pauvres sont des paysans.

Le Burkina se positionne progressivement comme un gros producteur d’or. Mais derrière les milliards qui tombent dans les caisses du Trésor et qui font la fierté de l’argentier de l’Etat, il y a toutes ces vies en danger sur les sites d’exploitation. Notamment la vie des enfants.

En 1981 Thomas Sankara n’était pas encore président du Burkina Faso. Il n’arrivera au pouvoir que le 4 août 1983. Mais à l’époque déjà, ses idées alternatives pour asseoir une révolution dans son pays étaient une réalité ancrée en lui. De l’agro-écologie il pensait alors faire une politique nationale.

En ce jour du 25ème anniversaire de la tragédie qui emporta Thomas Sankara et douze de ses compagnons (15 octobre 1987), je voudrais vous partager quelques réflexions au sujet de l'engagement de Thomas Sankara en faveur de l'écologie et de l'environnement.

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