C’est un des drames du conflit congolais, mais également des dérèglements sociaux qui en ont découlé. En effet, le viol est devenu un «génocide silencieux» dont les femmes sont victimes sur des échelles insoupçonnées. Plus qu’une arme de guerre, il s’agit d’un phénomène social en RD Congo. D’après les statistiques de l’UNICEF, quelque 200.000 femmes et filles ont été agressées au cours de ces 12 dernières années, en RDC. Les statistiques les plus terribles viennent du Kivu. En 2008, dans le n...lire la suite
C’est un des drames du conflit congolais, mais également des dérèglements sociaux qui en ont découlé. En effet, le viol est devenu un «génocide silencieux» dont les femmes sont victimes sur des échelles insoupçonnées. Plus qu’une arme de guerre, il s’agit d’un phénomène social en RD Congo. D’après les statistiques de l’UNICEF, quelque 200.000 femmes et filles ont été agressées au cours de ces 12 dernières années, en RDC. Les statistiques les plus terribles viennent du Kivu. En 2008, dans le nord de cette région en proie à un conflit endémique, un rapport de l’International Crisis Group a fait état de 2.200 viols ont été dénoncés. Sans doute beaucoup moins que les cas passés sous silence. ?Cette plaie gangrène aujourd’hui toute la société congolaise, partout. Les femmes dénoncent des mauvais traitements réguliers et indiquent qu’elles n’ont pratiquement aucun contrôle sur leurs propres vies. Jusque dans leur foyer.