Au pouvoir depuis l’année dernière, les militaires putschistes guinéens qui avaient promis d’organiser des élections législatives et présidentielles dans un délai de douze mois, ne semblent guère pressés de partir. L’échéance de décembre prochain semble de plus en plus illusoire. Incapable de faire face à la crise économique et sociale, enfermée dans une logique d’insécurité et de peur du coup d’Etat, la junte n’hésite pas à recourir à une stratégie longtemps connue en Guinée, celle du complo...lire la suite
Au pouvoir depuis l’année dernière, les militaires putschistes guinéens qui avaient promis d’organiser des élections législatives et présidentielles dans un délai de douze mois, ne semblent guère pressés de partir. L’échéance de décembre prochain semble de plus en plus illusoire. Incapable de faire face à la crise économique et sociale, enfermée dans une logique d’insécurité et de peur du coup d’Etat, la junte n’hésite pas à recourir à une stratégie longtemps connue en Guinée, celle du complot permanent. Histoire de brandir la menace de «l’ennemi extérieur» pour créer l’union sacrée nationale. Mais les Guinéens ne se laissent pas divertir.