Pierrette Herzberger-Fofana

SG

Tous ceux qui jouaient les oiseaux de mauvais augure et prédisaient ce genre de comportement malsain brandissent aujourd’hui l’étendard de la peur et de la haine devant les agressions sexuelles et actes de violences commis par de jeunes réfugiés en Allemagne. Pourtant, il ne faut pas faire d’amalgame.

Célébrée le 25 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence envers les femmes passe pratiquement inaperçue. Or les statistiques font généralement état du fait qu’une femme sur trois a été violentée d’une manière ou d’une autre.

Malgré les campagnes de sensibilisation et les actions d’éclat notées ici ou là, comme les déclarations d’abandon de l’excision par certaines communautés, les mutilations génitales féminines restent répandues en Afrique. L’annonce selon laquelle 350 filles sont en instance de se faire exciser au Kenya a poussé Pierrette Herzberger-Fofana a tirer le signal d’alarme. Pour elle, «on peut être une Africaine respectueuse des coutumes ancestrales sans pour autant s’adonner à une pratique qui nuit à...lire la suite