Des sociologues de l’Université de Francfort-sur-le-Main participent aux programmes nationaux de recherche sur la répression des soulèvements et le refoulement des réfugiés. Ces projets, qui perçoivent des millions d’euros du ministère allemand de la Recherche et de la Culture portent le nom de « Recherche sur la sécurité civile » et concernent entre autres les « conflits culturels et sociaux » que pourrait entraîner « la possible arrivée en masse de migrants » dans les métropoles occident...lire la suite
Des sociologues de l’Université de Francfort-sur-le-Main participent aux programmes nationaux de recherche sur la répression des soulèvements et le refoulement des réfugiés. Ces projets, qui perçoivent des millions d’euros du ministère allemand de la Recherche et de la Culture portent le nom de « Recherche sur la sécurité civile » et concernent entre autres les « conflits culturels et sociaux » que pourrait entraîner « la possible arrivée en masse de migrants » dans les métropoles occidentales. Sous le titre « Culture sécuritaire en évolution », on recherche en outre dans quelle mesure la population allemande approuve des mesures répressives et de surveillance destinées à contrer les agressions perpétrées par des ennemis intérieurs. Parallèlement des « chercheurs sur la paix » de Francfort mettent au point des stratégies destinées à accroître l’efficacité des interventions militaires occidentales dans les pays du Sud. Le corpus de cette recherche est complété par une réflexion sur les questions de la « communication sur la sécurité.» Une tâche « centrale » dans l' «approche du terrorisme, des pandémies, des interventions militaires à l’étranger ou des migrations » serait « d’emballer des données complexes de politique sécuritaire dans des messages clairs et simples ».