L’émergence de Al-Shabab en Somalie doit être vue dans le contexte de décennies de mauvaise gestion, de dictature et d’abus, écrit Yohannes Woldermariam. Suite à l’invasion éthiopienne soutenue par les Américains en 2006, l’ascendance de l’UIC (Union of Islamic Courts) modérée, a été bloquée et quelque 300 000 personnes ont été déplacées ce qui a permis le triomphe des’’ extrémistes de Al-Shabab comme force hégémonique’’, issus de l’UIC. Et alors que les effets du bombardement de Kampala reto...lire la suite
L’émergence de Al-Shabab en Somalie doit être vue dans le contexte de décennies de mauvaise gestion, de dictature et d’abus, écrit Yohannes Woldermariam. Suite à l’invasion éthiopienne soutenue par les Américains en 2006, l’ascendance de l’UIC (Union of Islamic Courts) modérée, a été bloquée et quelque 300 000 personnes ont été déplacées ce qui a permis le triomphe des’’ extrémistes de Al-Shabab comme force hégémonique’’, issus de l’UIC. Et alors que les effets du bombardement de Kampala retombent, continue Woldermariam, les gouvernements des alliés américains, l’Ethiopie et l’Ouganda, cherchent une fois de plus à faire du capital politique de la tragédie à des fins qui leur sont propres, avec ‘’Obama qui joue leur jeu’’.