Ababacar Fall-Barros

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Le 25 mars 2012 les Sénégalais faisaient dégager Abdoulaye Wade et son pouvoir prédateur. Mais ils n’avaient alors effectué que la moitié du chemin. Face aux défis qui attendent le pays et aux mutations qui s’annoncent à grandes enjambées, tant au plan national qu’international, les élections législatives du 2 juillet constituent un autre défi.

Seneweb

La CEDEAO se prépare à lever une force d’intervention militaire pour combattre la rébellion dans le nord du Mali. Mais l’histoire récente et ancienne montre que de telles initiatives servent souvent de bras armés à des visées impérialistes en Afrique.

Journal haïtien basé aux Etats Unis et affichant une ligne progressiste, Haïti Progrès paraît depuis 29 ans. Une performance que de survivre sans grands moyens dans le ventre du «monstre», saluée dans cette contribution.

B B M

Entre Ouagadougou et Abidjan tout a été bien orchestré. ATT s'est retrouvé réduit au silence et sans réaction devant sa destitution, les putschistes ont été contraints et forcés de rendre le pouvoir, tandis que la situation au nord était mise au second plan. Longtemps intéressée par la région de l’Azawad pour des raisons économiques et militaires, la France peut avoir le champ libre sur ce dossier.

R O

Les attentes sont fortes à l’endroit du nouveau président sénégalais. Elles se structurent en termes d’urgences sur les plans économique et social, dans un contexte de crise et de mal vivre pour les populations. Mais elle appellent aussi de nouvelles formes de gouvernance éthique dans un pays miné par la corruption, la concussion et le pillage des ressources. Et encore faut-il que le nouveau régime sache rompre avec le Pacte néocolonial.

PZN

La mort de Cheikh Anta Diop remonte à plus d’un quart de siècle aujourd’hui. Homme d’un autre siècle, d’une autre génération, son combat pour une identité noire affranchie et valorisée, pour la renaissance du continent et pour un panafricanisme non seulement pensé mais vécu reste d’une grande actualité. Ostracisé, ignoré, combattu sous le pouvoir de Senghor, son œuvre déborde toujours les murs de l’enfermement.

G P

Le 26 février les Sénégalais vont aller aux urnes pour une élection présidentielle. Jamais, dans l’histoire politique de ce pays, contexte électoral n’a été aussi gros de dangers. La décision prise par Abdoulaye Wade de se présenter, en violation des dispositions constitutionnelles, et la détermination qui monte de larges segments de la population pour s’y opposer portent en elles des germes de conflits dont les éléments se mettent déjà en place. Reste à savoir jusqu’à quel point «les forces...lire la suite

Une nouvelle organisation régionale vient de voir le jour en Amérique Latine. Elle vient s’ajouter à d’autres initiatives qui tendent à rompre les liens de vassalité avec le Nord,

L A

En relisant Fanon, on dirait qu’il a été témoin de ce qui s’est passé et de ce qui vient de se passer ces dernières décennies, en Lybie, en Cote d’Ivoire, en Irak, en Afghanistan etc. Parfois, on a même l’impression qu’il est bien vivant et se tient là, en train de vous parler. De parler à ces chefs d’Etats africains couchés à plat-ventre devant leurs maitres européens, écrit Ababacar Fall « Barros ».

Ababacar Fall «Barros» réagit à l’appel lancé à la diaspora par Jean Paul Pougala, l’invitant à rentrer en Afrique pour prendre en main les destins des leurs pays au moment où le continent commence à connaître « le début de sa gloire économique ». Barros se demande si ce retour n’implique pas des compromis et des complicités avec des pouvoirs en place toujours captifs du capital étranger.

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