Eric Toussaint

Tout laisse penser que les politiques imposées par les institutions financières internationales ont accéléré le processus conduisant au génocide. Généralement, l’incidence négative de ces politiques n’est pas prise en considération pour expliquer le dénouement dramatique de la crise rwandaise. Seuls quelques auteurs mettent en évidence la responsabilité des institutions de Bretton Woods, qui refusent toute critique à ce sujet.

Le gouvernement fait entrer le Fmi, qui n’est pas pour le moment un créancier important de la Tunisie, sur la pointe des pieds. Mais comme le dit l’adage populaire, il y a la carotte qu’on vous montre et il y a le bâton qui est derrière la porte.

Wikimedia

Ahmed Ben Bella a passé 18 ans de sa vie en captivité, 6 ans dans les geôles française (1956-1962) et 12 ans en Algérie après son renversement le 19 juin 1965 par un coup d’Etat militaire dirigé par le colonel Houari Boumedienne.?Je voudrais, sans recul, très rapidement mentionner quelques souvenirs personnels.

La quasi-totalité des pays du Sud, ceux d’Afrique en particulier, ploie le joug des dettes publiques des institutions de Breton Woods. Des dettes souvent illégitimes et iniques, contre lesquelles le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (CADTM) s’est élevé à l’occasion du FSM 2011. Et pour Eric Toussaint, les exemples ne manquent pas, qui montrent que les pays africains peuvent refuser de payer sans tomber dans le chaos. Son souhait, dès lors, est de voir la Tunisie donner l’exe...lire la suite