Malainin Lakhal

Les comptes rendus « confidentiels » de l’ambassadeur marocain à Genève, le fameux Omar Hilale, relatent beaucoup d’informations sur la collaboration partisan que le Maroc recevait de son « ami » au sein de cette institution onusienne sensée servir les réfugiés sahraouis comme d’autres.

La non-application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance reste la principale violation des Droits de l’homme dans la dernière colonie en Afrique. Un nouvel appel est lancé aux Nations unies pour qu’elles travaillent de manière à y mettre un terme, au regard des crimes et exactions qui ont jalonné l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, depuis 1975.

C C

Peut-on guérir d’un cancer avec de l’aspirine? Peut-on faire justice dans un meurtre en s’acharnant contre la dépouille de la victime et en cherchant des excuses au meurtrier? Cela peut paraître bizarre, pourtant c’est le remède préconisé par l’ONU, des États et certains “experts”, quand il s’agit de la question du Sahara Occidental.??

Saharauiak

Des actes graves se passent dans les prisons marocaines : les services secrets du Royaume chérifien sont accusés de tortures contre des détenus politiques sahraouis pour les retourner et les amener à collaborer dans des actions terroristes simulées. Ils les revendiqueraient alors au nom de la RASD, histoire de lier le mouvement au terrorisme islamiste et le discréditer.

Pour le Front Polisario, la décision du Maroc de dénoncer l´Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour la résolution de la question sahraouie est une démarche injustifiée. Le Front s’érige contre ce qui se présente comme une volonté de Rabat de bloquer le processus.

N B

Après un débat amer au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, et de fortes pressions exercées par la France pour éviter toute forme de progrès dans la résolution du conflit au Sahara occidental, les Etats membres de cet organisme international "non-démocratique» ont adopté une nouvelle résolution complètement vide de tous sens ou raisons.

© ASVDH

Depuis le déploiement de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental en 1991, rien n’a changé dans les violations des droits de l’Homme. Le Maroc continue de procéder à des arrestations arbitraires, de torturer et de multiplier les pratiques dégradantes sur les populations. Des dérives qui se perpétuent parce l’organisation onusienne n’assume pas sa responsabilité juridique dans la protection de tous les droits du peuple sahraoui.

Ils sont 55 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines, dont 22 sont depuis plus d’un an et demi en attente d’un procès devant un tribunal militaire. Tous sont des militants des défenseurs des droits de l’Homme. Aujourd’hui il appartient à la France que ce nombre de détenus politiques passe à 56, mais les énergies sont déployées pour contrer les menaces d’extradition qui pèsent sur un jeune demandeur d’asile en rétention administrative.

M Benericetti

Malainin Lakhal a pris la dangereuse route de l’évasion par le Berm marocain. C’était il y a 11 ans. Sa présente contribution fournit des informations sur ce dangereux chemin que tant de Sahraouis sont contraints de suivre, lorsque leur vie devient gravement menacée par les forces de sécurité marocaines.