En vingt ans d’intervalle, deux souverainetés populaires ont été confisquées en Afrique suite à un viol des urnes. En 1992, c’est le pouvoir algérien qui perpétrait un hold-up électoral pour empêcher le Front islamique du salut d’accéder au pouvoir, faisant entrer le pays dans un cycle de violence infernale avec les milices islamistes. En décembre 2011, c’est en RD Congo que l’expression de la souveraineté populaire a été violée, sur fond de ressentiment, de colère, de révolte. Les contextes...lire la suite
En vingt ans d’intervalle, deux souverainetés populaires ont été confisquées en Afrique suite à un viol des urnes. En 1992, c’est le pouvoir algérien qui perpétrait un hold-up électoral pour empêcher le Front islamique du salut d’accéder au pouvoir, faisant entrer le pays dans un cycle de violence infernale avec les milices islamistes. En décembre 2011, c’est en RD Congo que l’expression de la souveraineté populaire a été violée, sur fond de ressentiment, de colère, de révolte. Les contextes ne sont pas les mêmes certes, mais les causes sont là pour produire les mêmes effets qu’en Algérie. Destins croisés des deux pays meurtris par les intérêts géostratégiques des puissances coloniales.