Entre 2011 et 2012, de nombreux pays africain ont connu et vont connaître des alternances soit par des élections ( Niger, Guinée, Côte D'Ivoire, Mali, Sénégal, etc), soit par des révolutions populaires et des interventions militaires (Tunisie, Egypte, Libye) soit par des coups d'Etat. Lors de phases d'alternances, une des questions épineuses qui revient le plus souvent reste la gestion du patrimoine amassé par les chefs d'Etat. Certains opèrent des audits (Guinée, Niger, Côte d'Ivoire), d'aut...lire la suite
Entre 2011 et 2012, de nombreux pays africain ont connu et vont connaître des alternances soit par des élections ( Niger, Guinée, Côte D'Ivoire, Mali, Sénégal, etc), soit par des révolutions populaires et des interventions militaires (Tunisie, Egypte, Libye) soit par des coups d'Etat. Lors de phases d'alternances, une des questions épineuses qui revient le plus souvent reste la gestion du patrimoine amassé par les chefs d'Etat. Certains opèrent des audits (Guinée, Niger, Côte d'Ivoire), d'autres ont lancé des poursuites judiciaires pour crime économique (Tunisie, Egypte et Côte d'Ivoire). Au cœur de ces processus, l'enjeu essentiel demeure de savoir quoi faire avec les biens des anciens chefs d’Etat, mais aussi la meilleure formule pour prévenir la trop grande patrimonialisation des biens publics. Etat des lieux, avec illustrations portant sur des exemple de pays ayant une culture dans les déclarations de bien.