Il est grand temps que la France cesse de fuir le questionnement sur son lourd passé en Afrique. Les dirigeants politiques de ce pays, rappellent à loisir, leur attachement aux bonnes relations d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso. L’amitié avec le Burkina Faso et son peuple passera à l’avenir par la volonté française d’une introspection sur l’éventualité d’une participation française à l’assassinat de Sankara.