A la conférence de la FAO de 1984, à Rome, où fut élaborée la nouvelle orientation pour les pêches mondiales, dans le cadre de la Convention de 1982 sur le droit de la mer, les pêcheurs étaient totalement exclus. Avec Rio+20 un scénario du même genre se prépare. Des décisions majeures pour l’avenir des océans seront prises sous la pression de scientifiques biologistes et d’ONG environnementalistes, mais sans la mobilisation et la présence (sinon anecdotique) des délégués des dizaines de milli...lire la suite
A la conférence de la FAO de 1984, à Rome, où fut élaborée la nouvelle orientation pour les pêches mondiales, dans le cadre de la Convention de 1982 sur le droit de la mer, les pêcheurs étaient totalement exclus. Avec Rio+20 un scénario du même genre se prépare. Des décisions majeures pour l’avenir des océans seront prises sous la pression de scientifiques biologistes et d’ONG environnementalistes, mais sans la mobilisation et la présence (sinon anecdotique) des délégués des dizaines de millions de pêcheurs. On parlera de surpêche pour occulter la responsabilité de la pollution et du pétrole dans la destruction des océans, laissant ainsi le champ libre au développement rapide de l’exploitation des gisements de pétrole off-shore.