Mohamed Mboyo Ey’ekula

La dernière guerre de Goma a-t-elle été une simple erreur de casting ou un élément de plus du puzzle que constitue le plan de balkanisation du Congo-Kinshasa dont les Congolais soupçonnent les occidentaux, les Américains en tête, d’être derrière ? Bien que l’idée horrifie le peuple congolais, la seconde hypothèse semble la plus plausible. Et l’enchainement des événements montre chaque jour depuis novembre 2012, que la partition du géant africain (2.345 000 km2) semble avoir atteint la matu...lire la suite

Entre les Américains qui soutiennent l’entreprise criminelle du Rwanda au Congo et les Français qui, en retard et sans efficacité, remuent le Conseil de sécurité, on ne sait plus où est le vrai. Plutôt il y a une vérité : les populations du Congo-Kinshasa triment depuis 1996. Plus de 7 millions de morts. Massacres à répétition, génocide et déportation provoquée, tout ça semble passer au compte des pertes et profits. Fermez les yeux, on ne tue que des Congolais.

Entre abus sexuels, trafics et voyeurisme macabre, la Monusco, mission des Nations Unies au Congo s’avère être un vrai gâchis. Juste bons à parader, il est difficle de dire pourquoi tous ces casques bleus qu’elle chapeaute sont sur le territoire congolais. Pourtant, ils sont venus garantir la paix, l’intégrité du pays et surtout protéger les populations civiles livrées aux massacres et exactions des troupes rwandaises sans qu’elle ne bouge quand elle ne détale !

Les résultats des élections américaines étaient annoncés très serrés et certaines prédictions donnaient même Romney vainqueur. Mais les minorités, les femmes et d’autres groupes n’ont pas voulu replonger dans les affres d’une administration républicaine affairiste. La reforme du système de santé a également eu son mot à dire.

Le HCR, Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, est une organisation humanitaire qui a pour vocation d’assister et de protéger les réfugiés. Mais dans bien des pays africains les approches de son personnel tranchent avec sa mission. A Alger, capital, sa représentation rend la condition de réfugié très précaire. Reportage !