Mamadou Kébé

Dans un monde en dérèglement dominé de plus en plus par le rythme précipité et la profondeur des transformations de tous ordres, ne laissant aucune place à l’Afrique, j’ai décidé d’apporter ma modeste contribution par une lecture, si superficielle soit elle, de l’œuvre d’un artiste, d’un musicien, d’un parolier, d’un visionnaire dont certains commémorent, samedi 11 mai, la disparition et non la mort. Car comme disait Birago Diop, «les morts ne sont pas morts… ils sont parmi nous».