Pierre Boutry

La façon dont Mayotte est gérée dans le cadre de la République française, sans aucun souci de l’économie locale abandonnée aux effets désastreux des politiques européennes, favorise le départ d’une population qui préférerait vivre et travailler au pays.

Madagascar sort d’un processus électoral qui semble tourner une page, mais tous les ingrédients sont présents pour que la crise politique continue : un président sous contrôle de son mentor Rajoelina, mais surtout des multinationales pétrolières, une population qui vit à 92% en dessous du seuil de pauvreté, des paysans chassés de leurs terres ancestrales et des menaces réelles sur la souveraineté alimentaire du pays, etc.