Fatimé Toumlé

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Juste après la disparition de mon mari, Mahamat Djibrine, dit Eldjonto, ancien coordonnateur à la Division de la documentation et de la sécurité, est venu m’interroger et nous a placés sous surveillance militaire constante. A la troisième semaine, nos effets ont été confisqués et nous avons été renvoyés de la maison. J’ai dû quitter mon foyer avec mes six enfants, seule. Ma maison a par la suite été occupée par des familles goranes.