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D’ici à 2030, on ne parlera plus de malnutrition en Éthiopie. En tout cas, c’est ce que promet Addis-Abeba. Mi-juillet, le gouvernement a même consigné son engagement dans la Déclaration de Seqota, rendue publique dans cette ville du nord du pays, principal foyer de la famine dans les années 1980. Mais silence radio ou presque lorsqu’il s’agit de mesurer l’impact de la menace que fait peser aujourd’hui El Niño sur le pays. Ce phénomène climatique, causé par le réchauffement de l’océan Pacifique, risque en effet d’accentuer la sécheresse et de provoquer de fortes pluies suivies d’inondations, selon les Nations unies. Mettant notamment en péril les récoltes. En 1974, l’empereur Hailé Sélassié était tombé après que la population ait protesté contre son incapacité à lutter contre la famine.