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Au-delà des souffrances endurées et des risques encourus, les mutilations sexuelles féminines exposent les femmes, et leurs enfants à naître, à de graves complications lors de l'accouchement. Au point que l'OMS part de nouveau en guerre contre ces pratiques. Une décision motivée par les résultats d'une étude auprès de 28 400 femmes de six pays africains : Burkina Faso, Ghana, Kenya, Nigeria, Sénégal et Soudan. Les chiffres sont saisissants, avec une augmentation de 30% du risque de césarienne et surtout de 70% des suites hémorragiques d'accouchement !