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Rajeunissement, féminisation, recrutement… Élu il y a neuf mois, le nouveau patron de la Banque africaine de développement n’a pas tardé à imprimer sa marque au sein de l’institution. Et s’en explique. De ses racines rwandaises et des aléas d’une vie d’exil, qui l’a retenu loin des collines de son Byumba natal pendant trente-cinq ans, Donald Kaberuka a conservé une évidente prudence politique et une sainte horreur du bavardage. À preuve : l’entretien que l’on va lire est le premier qu’il accorde depuis son élection à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), il y a neuf mois.