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Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh avait laissé entendre à son opposition qu'il allait négocier directement avec elle. Car, depuis plus d'un an, cette dernière revendique la victoire aux législatives du 22 février 2013 et refuse de siéger au Parlement. Poussé dans ses retranchements par une opposition unie, largement soutenue par la rue à Djibouti, le président a fini par dépêcher son directeur de cabinet pour conduire des négociations qui ont abouti à un accord. Problème : il refuse de le signer. Plus surprenant encore, en pleine phase de « rapprochement », des militants de l'opposition sont arrêtés. En fin de compte, la répression n'a fait que s’aggraver