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Le président de la coalition de l'opposition à Djibouti a dénoncé vendredi 11 octobre le blocage du dialogue avec le gouvernement ainsi que le "harcèlement" et les "arrestations arbitraires" d'opposants dont celle du porte-parole de la coalition, Daher Ahmed Farah, dans la foulée des législatives controversées de février. Rentré à Djibouti peu avant les élections de février après un exil de huit ans, il a été arrêté le 2 octobre après une manifestation de l'opposition. La publication des résultats par bureau de vote a été réclamée en vain par l'Union européenne, ce qui a conduit le Parlement européen à nourrir des "soupçons de fraude" et à lancer un appel en juillet aux autorités djiboutiennes à mettre fin à la répression des opposants.