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Le chef de l'État équato-guinéen en est convaincu : l'affaire des biens mal acquis, cette enquête diligentée par la justice française concernant divers achats immobiliers qu'aurait effectués à Paris son fils Teodorin en puisant dans les caisses de son pays, n'est qu'un malentendu. «Nous devons expliquer que nous ne pouvons pas prélever de l’argent dans les caisses de l’État en toute impunité, mais que nous avons toujours un business à côté de nos charges politiques, confie un proche du président. Chez nous, ça a toujours été comme ça, et ça nous permet de subvenir aux besoins de nos très grandes familles. C’est la raison pour laquelle le président est tombé des nues quand son fils a été accusé.» Teodoro Obiang Nguema Mbasogo tente ainsi d’expliquer aux plus hautes autorités de l’État français – qui ne peut en l’occurrence pas interférer dans le cours de la justice – que l’argent de son fils est lié au business du bois. Des affaires très lucratives et parfaitement légales en Guinée équatoriale, estime-t-il.