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A quelques six mois du scrutin présidentiel prévu le 21 février prochain au Niger, l'atmosphère politique reste on ne peut plus tendue, à en juger les vagues de déclarations virulentes de part et d'autre. Depuis la sortie du chronogramme électoral 2016 par la Commission électorale nationale indépendante prévoyant d'abord les échéances présidentielles couplées aux législatives avant les locales, la tension qui couvait depuis quelques temps entre les deux bords politiques au Niger a monté d'un cran. Opposition et majorité s'attaquent violemment, à travers des invectives par médias interposés, au pays comme à l'extérieur, pour cause de désaccord profond sur les conditions d'organisation des prochains scrutins.