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L'Union européenne (UE) a donné un mois aux autorités nigériennes pour ouvrir des "consultations" avec elle, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension totale de la coopération. Dans une lettre conjointe adressée le 3 novembre au président Mamadou Tandja, Jose Manuel Barroso pour la commission européenne et Carl Bildt au nom de la présidence suédoise de l'UE ont demandé "un retour à l'ordre constitutionnel dans les meilleurs délais". L'UE a décidé de recourir à l'article 96 des accords de Cotonou, qui traite du non respect des critères démocratiques et de défense des droits de l'Homme.