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Les Somaliens, qui subissent eux aussi des attentats shebab, et leurs proches vivant au Kenya se sentent victimes d'une "punition collective", après la fermeture de fait par les autorités kényanes des compagnies de transfert d'argent, indispensables à la survie de beaucoup en Somalie. Le Kenya a gelé, le mercredi 8 avril, les comptes bancaires de 85 personnes et entités suspectées de liens avec les miliciens somaliens shebab, responsables de l'attaque du 2 avril contre l'université de Garissa qui a fait 148 morts, dont 142 étudiants. Figurent dans cette liste 14 compagnies de transfert d'argent, dont les activités sont de facto suspendues.