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Avec l'avancée des troupes rebelles, l'inquiétude grandit parmi les habitants de la capitale libyenne. Conséquence directe de plusieurs semaines d'affrontement, et de la reprise par les insurgés de toutes les raffineries de l'Est, le carburant commence à sérieusement faire défaut dans la capitale. Si la télévision d'État s'évertue à rassurer les «masses», en garantissant des «réserves suffisantes» pour toute la population, les chiffres parlent d'eux-mêmes. D'après la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), la production est tombée à 400.000 barils par jour, contre 1,6 million en temps normal. Depuis quelques jours, même l'achat de pain relève d'un véritable parcours du combattant.