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Le gouvernement kenyan a décidé de fermer les écoles publiques ainsi que les institutions privées en réaction à la grève des enseignants qu’ils observent depuis plus de trois semaines pour revendiquer une hausse des salaires. Dans un discours télévisé à la nation, le président Kenyan, Uhuru Kenyatta, a déclaré que le gouvernement ne peut pas se permettre l’augmentation de salaire demandée par les enseignants grévistes. Un tribunal kenyan a pourtant ordonné une augmentation de salaire d’au moins 50 % malgré les craintes du gouvernement de voir une telle hausse salariale affecter les finances publiques. Les enseignants ont rappelé qu’un accord salarial conclu en 1997 n’avait été que partiellement respecté. Mais le président Kenyatta a affirmé le contraire, assurant que la question avait été entièrement réglée et que les enseignants kenyans sont les troisièmes mieux payés du continent.