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L’économie tchadienne en berne après la chute du cours du pétrole et l'engagement du pays contre la secte islamiste nigériane Boko Haram semblent être des explications apportées par les autorités aux grévistes pour justifier ces retards de salaires. Mais pour la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (Cist), à l'origine du mouvement de grève qui secoue l’enseignement, ''ce n'est pas une raison pour ne pas payer les enseignants''. La Cist voudrait aussi s'assurer que tous les enseignants tchadiens, jusqu'en province, ont perçu la totalité de leurs salaires avant d'appeler à une quelconque reprise de travail.