C’est la prison à perpétuité qui a été requise contre Hissène Habré. En effet, au terme d’un réquisitoire de presque sept heures, le procureur du tribunal spécial africain a réclamé le mercredi 10 février, sa condamnation à perpétuité pour «crimes contre l’humanité et crimes de guerre». Selon lui, «Hissène Habré mérite une condamnation à la hauteur des crimes dont il est déclaré coupable», considérant comme une «circonstance aggravante le silence de l’accusé pendant tout le procès, y voyant u...lire la suite

L’Onu a décidé d’envoyer au Burundi des experts indépendants pour prêter main forte aux autorités qui afin d’enquêter sur des charniers présumés découverts dans le pays, selon un haut responsable de l’institution. Selon de nombreux témoins, au moins 100 cadavres seraient enfouis dans des fosses communes. Toutes ces personnes seraient tuées à la suite d’attaques lancées le 11 décembre contre trois camps militaires. Pas plus tard que janvier dernier, le Haut commissariat de l’Onu aux Droits de ...lire la suite

Pretoria a invoqué vendredi 12 février, devant la justice sud-africaine l'immunité diplomatique du président soudanais Omar el-Béchir, inculpé par la Cour pénale internationale (Cpi), pour justifier son refus de ne pas l'avoir arrêté en 2015, une affaire qui avait provoqué une vive polémique. L'État sud-africain avait néanmoins fait appel de la décision de justice qui lui avait ordonné d'arrêter Omar el-Béchir. Un appel, rejeté en septembre par la justice. Mécontent, le ministère sud-africain...lire la suite

Une nouvelle semaine d’audience s’est achevée vendredi 12 février à la Cour pénale internationale dans le procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-bras droit Charles Blé Goudé pour crimes contre l’humanité. Un témoin qui s’emporte. Des avocats qui reviennent sans cesse sur les mêmes questions. Un président de tribunal qui demande aux parties d’accélérer le rythme. Le climat a été tendu à La Haye. «Si ça continue comme ça, on va finir ce procès en 2050», avait même lâché l...lire la suite

Voilà plusieurs semaines que Bujumbura accuse Kigali, où se sont réfugiés un grand nombre d'opposants, d'acteurs de la société civile et de journalistes burundais, de «vendre la chanson du risque de génocide» et de soutenir les rébellions armées en gestation aux frontières. Certains témoins ont raconté avoir été entraînés sur le territoire rwandais «par des personnes parlant le kinyarwanda et portant des uniformes militaires». Début janvier, la police burundaise a par ailleurs annoncé avoir d...lire la suite

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