PAMBAZUKA NEWS 205: World Press Freedom Day

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Samir Amin reste le penseur le plus original du 20ème et du début du 21ème siècle. Ses vues sur l’eurocentrisme et les conséquences épistémologiques et philosophiques de l’expansion mondiale du capitalisme européen nous ont donné un cadre de référence à l’intérieur duquel la diversité culturelle humaine est validée et fait partie intrinsèque du socialisme authentique.

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Dans son analyse, Samir Amin est resté optimiste et stratégique. Il n’a jamais succombé à l’anti-impérialisme de façade mais il a mis l’accent sur l’importance critique des analyses concrètes des conditions réelles. Ainsi, lorsqu’on a lu les ouvrages de Samir Amin on ne se retrouve pas avec la tête bourrée de platitudes rhétoriques mais plutôt avec un éclairage nouveau sur des questions qui méritent d’être approfondies, étudiées, débattues.

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Samir Amin est sans aucun doute l’un des penseurs les plus éminents et les plus féconds du Sud des cinquante dernières années. Un penseur doublé d’un homme à la conscience politique aiguë. Donc, lui rendre hommage revient à passer en revue plus d’un demi-siècle de batailles mémorables contre la pensée dominante, surtout contre les idéologues de l’école néoclassique Mais en tant qu’intellectuel organique, dans la meilleure tradition gramscienne, Samir Amin n’est pas seulement un penseur fécond...lire la suite

En prévision du sommet du G20 qui se réunira les 3 et 4 novembre à Cannes, en France, CCFD Terre solidaire lance une campagne de mobilisation citoyenne contre les paradis fiscaux. Il y a trois ans, en pleine tempête financière, le groupe des pays les plus riches semblait en avoir fait une préoccupation, mais c’était pour enterrer sous un silence complice les évasions fiscales, notamment de la part des multinationales qui privent chaque année les pays en développement d’au moins 125 milliards ...lire la suite

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A Kihshasa les nuits sont noires fautes d’électricité et les journées sont longues à espérer voir de l’eau qui ne coule point. La mauvaise gestion et la faillite de ces deux secteurs sociaux essentiels, ajoutées à l’insécurité, ont fini de tuer une ville où les plus pauvres souffrent le plus.

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