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Le gouvernement sud-africain a annoncé la semaine dernière avoir demandé un délai auprès de la Cour pénale internationale pour donner des explications sur la non-arrestation du chef de l'Etat soudanais Omar el-Béchir lorsqu'il était en visite à Pretoria, en juin dernier. Le gouvernement sud-africain affirme avoir besoin de plus de temps pour peaufiner ses arguments en raison "de conflits et de complexité dans le droit international et national". A l'époque, l'Afrique du Sud avait même menacé de quitter la Cpi, mais le communiqué publié par le gouvernement écarte cette hypothèse, rappelant que le gouvernement continuait de "coopérer avec la Cpi". L'Afrique du Sud va également demander au conseil politique de la Cpi que les règles concernant l'immunité des chefs des Etats qui ne sont pas membres de l'institution soient discutées lors de la prochaine réunion de la Cour, le mois prochain à La Haye.