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Idriss Deby avait affirmé qu’il n’existait aucune stratégie commune pour contrer l’activisme de Boko Haram, précisant que les armées tchadienne et nigériane agissaient chacune de leurs côtés. Un constat sévère qui visait clairement Goodluck Jonathan, déjà très critiqué par la communauté internationale pour sa lutte contre la secte islamiste jugée inefficace. Un mois après, la situation a changé. Goodluck Jonathan ne dirige plus le Nigeria, son successeur Muhammadu Buhari adopte lui une attitude plus prompte à l’égard de ses voisins. Ce dernier achève une visite de trois jours à Ndjamena où il s’est entretenu avec son homologue tchadien. Résultat : M. Buhari a pris l’engagement de coordonner les efforts du Nigeria avec ceux de la force africaine qui combat actuellement Boko Haram.