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La Cour d’assises des Comorres, comptant cinq dossiers entre ses mains, attend toujours la convocation d’une session. Selon le procureur général, ces affaires sont bouclées depuis longtemps, mais faute de moyens, la convocation de cette juridiction n’est plus possible. Ce blocage a de lourdes conséquences car il pèse sur les droits des personnes placées en détention provisoire dans ces dossiers criminels. Selon le procureur général, parmi ces dossiers criminels, «des détentions provisoires ont été prononcées, il y a deux ou trois ans. Ces gens se trouvent en prison et attendent le jour de leur jugement. Ces détentions prolongées constituent une violation flagrante des droits des détenus».