Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Le service militaire à durée indéterminée en Érythrée «se poursuit» contrairement à ce qu'affirme le pays et crée «une génération de réfugiés» qui ne devraient pas être considérés comme «des migrants économiques», a estimé Amnesty International dans un rapport. Pendant leur service militaire, les familles sont séparées et les conscrits sont «lamentablement payés». Les personnes qui tentent d'échapper au service national sont détenues dans des conditions déplorables et souvent placées dans des cellules souterraines ou dans des conteneurs. D'après la loi érythréenne, le service militaire est limité à 18 mois, mais le pouvoir en place estime qu'il doit pouvoir compter sur sa population en cas de guerre.