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Le Parlement gambien a adopté une nouvelle loi réprimant pénalement l’excision, passible de peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans, un mois après une déclaration du président Yahya Jammeh prohibant une pratique très répandue. Les contrevenants sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans et/ou d’une amende de 1 300 dollars (près de 1 200 euros), dans un pays où aucun texte spécifique sur l’excision n’existait jusqu’alors. Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la Gambie est l’un des dix pays, tous africains, où l’excision est la plus pratiquée, touchant environ trois quarts de la population féminine.