Le 28 juin dernier, des militaires renverent le président du Honduras Manual Zelaya. Ce dernier était sur le point d’organiser, le jour-même, une consultation populaire qui devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Elu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, sur un programme conservateur, Zelaya avait opéré par la suite un virage à gauche pour se rapprocher des dirigeants de gauche antilibéraux de la région comme Evo Morales ou Hugo Chavez. Devant ce coup de f...lire la suite
Le 28 juin dernier, des militaires renverent le président du Honduras Manual Zelaya. Ce dernier était sur le point d’organiser, le jour-même, une consultation populaire qui devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Elu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, sur un programme conservateur, Zelaya avait opéré par la suite un virage à gauche pour se rapprocher des dirigeants de gauche antilibéraux de la région comme Evo Morales ou Hugo Chavez. Devant ce coup de force, les Nations Unies et plusieurs pays sont intervenus pour un retour à l’ordre constitutionnel. Les populations sont aussi sorties dans les rues pour faire face aux putschistes. Témoin de ce soulèvement populaire le 5 juillet, Gilbert Léonard clame son indignation devant le silence des médias occidentaux et ce qui semble se résumer ainsi : tout pour l’Iran, rien pour le Honduras